Depuis 1975, l’Algérie n’avait pas organisé une édition des Jeux méditerranéens, alors que le président du comité d’organisation des JM est actuellement l’Algérien Amar Addadi.
Depuis 1975, l’Algérie n’avait pas organisé une édition des Jeux méditerranéens, alors que le président du comité d’organisation des JM est actuellement l’Algérien Amar Addadi. Alger, en 1975, avait réussi à impressionner ses hôtes par une organisation on ne peut plus parfaite. 40 ans après, les responsables sportifs algériens sont en train de faire le forcing pour que notre pays soit de nouveau l’hôte de la famille sportive méditerranéenne.
C’est ainsi que le regard des organisateurs algériens s’est porté sur la ville d’Oran. Un choix motivé par le grand développement que cette ville est en train de connaître ces derniers temps. De plus, elle est dotée de superbes infrastructures dont le grand stade de la ville d’Oran qui est sur le point d’être réceptionné. Il ne lui reste que quelques travaux pour que les habitants de cette belle ville puissent le voir se concrétiser. Pour autant, et comme on le sait, cette ville d’Oran a officiellement déposé sa candidature pour l’organisation des Jeux méditerranéens de 2021. Il y a lieu de dire, d’ores et déjà, que cette ville est prête. Toutefois, et à la veille de la tenue de l’assemblée générale du Comité international des Jeux méditerranéens (Pescara, Italie, le 27 août 2015), le ministère de la Jeunesse et des Sports exhorte «tous les acteurs du mouvement sportif national, aussi bien les athlètes, les fédérations sportives, les ligues, les personnalités, les associations de jeunesse et d’étudiants, la communauté algérienne établie à l’étranger, la presse nationale, à manifester leur soutien à la candidature d’Oran à l’organisation des Jeux méditerranéens de 2021 à Oran».
Il y a lieu de louer, dans ce contexte, le travail colossal effectué par le Comité olympique sportif algérien, sous la direction de M. Mustapha Berraf. Il y a lieu aussi de mettre en exergue le grand travail effectué par les autorités de la wilaya d’Oran, notamment le wali et les présidents de l’APW et l’APC d’Oran.
En dépit de l’âpreté de la tâche qui attend ceux qui sont chargés du dossier, on reste confiants du fait que l’Algérie, forte de sa grande expérience lors de la 7e édition des Jeux méditerranéens d’Alger, a énormément d’atouts à faire valoir. L’édition d’Alger a été, de l’avis de tous, une halte qui est restée gravée dans la mémoire collective de tous, eu égard à la grande réussite sur le plan organisationnel et aussi sportif. Les Algériens, dans leur ensemble, n’ont pas encore oublié l’exploit de leurs aînés qui, en finale de la discipline football, les Algériens étincelants sont parvenus, dans les prolongations, à battre la France sur le score de 3 à 2 et faire tonner l’hymne national dans le ciel d’Alger par une soirée pour le moins printanière. L’engouement populaire était tel qu’on avait dû refuser du monde. Il est certain que la ville d’Oran, «El-Bahia», pourrait, elle aussi, se distinguer de fort belle manière et offrir à l’Algérie et aux différents peuples de la Méditerranée de vivre des moments qui resteront comme des marques ineffaçables, malgré le temps qui passe.
Hamid Gharbi