Le déferlement de la violence qu’ont vécu les différentes régions du pays ces dernières semaines découle d’une situation politique, sociale et économique décevante.
Lors des événements de ces derniers jours, l’on a assisté à un déferlement plus qu’effrayant de la violence dont les acteurs sont des jeunes dont l’âge ne dépasse pas, parfois, les 14 ans. Leur révolte a même supplanté les traditionnelles grèves observées dans les différents secteurs, revendiquant une augmentation de salaire ou l’amélioration des conditions de travail.
C’est une jeunesse en ébullition qui est sortie manifester son ras-le-bol, réduisant en cendres tout sur son passage.
Une riposte que les uns condamnent et d’autres comprennent et approuvent. Ceux qui condamnent les jeunes émeutiers affirment que ce sont des bandes de délinquants, qui profitent de ce mouvement de protestation pour semer la confusion.
En revanche, ceux qui approuvent, imputent cette révolte à l’échec de la politique socioéconomique confortée par une injustice sociale.