Jeune algérien assassiné à Londres : rebondissement dans l’affaire

Jeune algérien assassiné à Londres : rebondissement dans l’affaire

La violence se manifeste partout dans le monde, entre les plus âgés comme les plus jeunes. provoquée par un fait ou non, celle-ci peut coûter la vie à sa victime. C’est ce qui s’est passé à Fares Maatou. Un adolescent algérien résidant à Londres, qui a été poignardé par une épée, l’an dernier.

En effet, le mois d’avril 2021, Fares, âgé de 14 ans, a été surpris par deux autres adolescents qui tentaient de lui voler son e-scooter. L’agression ne s’est pas arrêtée à ce niveau mais a causé la mort de ce jeune algérien. Et ce, trente minutes après l’avoir poignardé par une épée dissimulée dans une canne.

Rappelons le, l’objet du crime a été volé au grand-père de l’un des agresseurs. La victime a reçu l’épée en plein dos, lui causant une seule blessure de 11 centimètres. Arrivé sur les lieux, le personnel médical n’a pas réussi à lui sauver la vie, il était trop tard.

Un algérien poignardé à Londres : les suspects condamnés

Quant aux deux agresseurs, âgés tous les deux de 14 ans et 15 ans, ceux-ci ont pris la fuite directement après leur acte. Grâce à la visualisation des images de vidéosurveillances, les services judiciaires sont parvenus à identifier les agresseurs et à les interpeller. Malheureusement, étant encore mineurs, à l’époque. Le juge chargé de leur affaire a jugé impossible de les nommer pour des raisons juridiques.

Cependant, la semaine dernière, ces deux mis en cause ont fait surface devant la justice. En effet, âgés aujourd’hui de 16 ans, le tribunal d’Old Bailey les a reconnus coupables et condamnés à vie. Et ce,  pour crime causant la mort du jeune Fares Maatou, rapporte BBC. Ainsi, ce tribunal chargé de l’affaire leur a infligé une peine minimale d’emprisonnement allant jusqu’à 11 ans et 13 ans, respectivement.

Appartenant à une famille qui a quitté l’Algérie, à l’époque de la guerre. Les Maatou n’ont pas imaginé un jour perdre leur fils dans un pays où ils espéraient vivre en sécurité. Un triste sort pour un jeune garçon. Qui, n’a fait rien de mal que de se promener avec son e-scooter.