C’est donc aujourd’hui que débutera l’aventure africaine pour nos A’, les Verts croiseront le fer avec la redoutable sélection ougandaise, qui s’est illustrée récemment lors du tournoi du Nil en Egypte, en arrivant en finale avant de se faire terrasser par l’équipe locale.
Si dans le camp des joueurs, l’optimisme est en train d’atteindre son paroxysme, en revanche, du côté du staff technique, c’est toujours l’incertitude. Il faut dire que le Général et sa troupe ont été, quelque peu, gênés ces derniers temps par les blessures des joueurs. Belkalem en est la preuve irréfutable, lui qui devait être l’une des bases sur lesquelles le staff technique voulait construire, mais qui a quasiment raté la préparation qui a précédé le déplacement au pays des deux Nils.
Le Général dispose d’assez d’informations sur l’adversaire
Malgré ça, le sélectionneur national compte y faire à sa manière, il a d’autres atouts à faire valoir, il ne va pas hésiter à les exploiter. Pendant le stage algérois, il a pu récolter un maximum d’informations sur son adversaire du jour. Ce dernier jouera ce CHAN avec quasiment son équipe A, c’est dire que seul une bonne analyse de son jeu pourrait faire profiter les Fennecs. D’ailleurs, c’est ce qui a été fait, à travers les rencontres que Benchikha a vues et revues lors du tournoi du Nil, où l’Ouganda a fait sensation. «J’ai eu le temps de voir les Ougandais à l’œuvre, certes, ils sont bons, mais nous aussi, on a nos atouts à faire valoir, je vous informe que j’ai vu plusieurs rencontres de cette équipe et j’ai décortiqué son jeu, de manière à ce que ça nous rende service», a déclaré Benchikha jeudi soir devant un parterre de journalistes.
Il redoute un «fiasco psychologique»
Même s’il présentera le meilleur onze, possible Benchikha ne cache pas ses craintes de voir son team s’écrouler sur le plan psychologique, il a déjà vécu ça avec les A à Bangui et depuis ce jour, cette image de l’équipe groggy et dépassée par les événements ne veut pas quitter son esprit. C’est dans cette optique qu’il a fait subir à ses joueurs des «cures» très spéciales avec un discours qui ne peut que porter ses fruits. «Je sais que l’un des obstacles majeurs du joueur algérien est son mental, c’est la seule chose qui me fait vraiment peur. J’ai essayé par tous les moyens de travailler cet aspect tout en espérant que ça aboutira», a-t-il laissé entendre avant d’affirmer qu’il va jouer l’offensive sans pour autant donner de détails.
Sa présence est en elle-même un électrochoc
A travers cette déclaration, le coach aurait compris que le travail technico-tactique est certes important, mais d’autres facteurs peuvent aussi faire la différence. Son arrivée à Khartoum est, en elle-même, un sérieux plus pour l’équipe, certains éléments, nous dit-on, ne se mettent vraiment au boulot qu’en sa présence, c’est dire que le report du match de la Tunisie chez les A pourrait être la clé du match de cet après-midi.