Des éleveurs des régions d’El Maâdher, à proximité de Bou Saâda, de Djebel Messaâd, de Aïn El Melh, de Mohamed-Boudiaf et de Sidi Ameur, connues pour être les principaux «fiefs» de la culture de carotte, ne sont pas à court d’arguments pour justifier la transformation de cette apiacée en «must» de la cuisine animale, très appréciée, surtout, des bovins.
La baisse drastique du prix du kilogramme de carotte, qui ne dépasse guerre les 5 dinars, et la surproduction de ce légume (la production de cette année devrait dépasser les 1,2 million de quintaux), dans cette région ont «obligé les producteurs à se débarrasser de leurs récoltes», confirme-t-on à la direction des services agricoles.
La carotte est vendue à 80 dinars/kg à M’sila et atteint les 100 DA à Alger au marché de détail alors qu’elle est proposée à 5 DA au marché de gros. Cela prouve encore une fois que les voleurs, ce sont les détaillants.