Le ministère israélien des Affaires étrangères a opposé jeudi une fin de non-recevoir à la demande française d’un « gel immédiat » de la colonisation et de l’ouverture de « manière régulière » des points de passage entre Israël et Gaza.
« La résolution de la question des implantations ne peut être obtenue qu’à travers un accord de paix définitif et global », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère, Yigal Palmor, rejetant ainsi l’appel de Paris à un « gel immédiat » avant un tel accord.
Lors d’une convocation dans la matinée de l’ambassadeur israélien à Paris, Daniel Shek, le directeur général des affaires politiques, Gérard Araud, a déclaré que la France voulait « un gel immédiat de la colonisation, y compris à Jérusalem-Est ».
Le porte-parole israélien a pour sa part « appelé les Palestiniens à reprendre sans délai ni condition les négociations » de paix suspendues depuis la fin 2008.

« Pour promouvoir la paix, la France ferait bien de convaincre l’Autorité palestinienne de reprendre ces pourparlers », a-t-il ajouté.
Concernant la circulation en Cisjordanie occupée, il a souligné « les améliorations très significatives de la liberté de mouvement » à la suite de la levée d’un certain nombre de barrages militaires israéliens.