L’envoyé spécial français, M. Jean-Pierre Raffarin, a salué lundi à Alger la détermination de l’Algérie et de la France à faire de l’emploi la priorité de leurs économies. « Je me réjoui de la détermination commune à faire de l’emploi la priorité de nos économies », a déclaré M. Raffarin à la presse à l’issue d’une audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. L’envoyé spécial français a indiqué avoir procédé avec le président Bouteflika à un « tour d’horizon » des projets de coopération que les deux pays souhaitent développer.
« Nous avons fait le tour des différents dossiers et je suis très heureux de voir le soutien du chef de l’Etat à ces dossiers économiques et sociaux tournés vers la première des attentes de l’opinion publique qui est l’emploi », a-t-il ajouté.
« Nous avons des perspectives de plus de 20.000 emplois et chaque dossier a sa spécificité », a-t-il dit, précisant qu’il y a des dossiers de court terme, moyen terme et long terme.
« Nous avons passé attentivement au peigne fin chacun des dossiers » de la coopération bilatérale, a indiqué M. Raffarin, rappelant qu’il est actuellement à mi-chemin de sa mission qui s’achèvera le 31 mai avec le « grand forum des PME ».
Il a relevé que, depuis le mois de novembre dernier, « près de 50% des dossiers » ont été réglés, ajoutant qu’il est « confiant » pour le reste.
S’agissant de la mission qui lui a été confiée, l’envoyé spécial français a indiqué avoir oeuvré à réaliser un travail « de fond et non pas occasionnel ».
« Mon objectif est de faire en sorte que les PME, qui vont être rassemblées fin mai, aient confiance dans leurs potentialités de développement et leurs projets », a-t-il poursuivi.
« C’est pour cela que nous voulons régler un certain nombre de problèmes d’ici fin mai de manière à ce qu’elles puissent (les entreprises) avoir confiance en les perspectives économiques », a-t-il expliqué, donnant l’exemple de dossiers, à l’instar du métro d’Alger, qui ont « toute leur importance pour les deux parties ».