« Je suis augustinien »… En quoi l’Algérie a-t-elle marqué la spiritualité du nouveau pape ?

« Je suis augustinien »… En quoi l’Algérie a-t-elle marqué la spiritualité du nouveau pape ?

L’élection du pape Léon XIV, premier pape américain de l’histoire de l’Église catholique, a suscité un vif intérêt mondial jeudi dernier en raison de son lien spirituel et intellectuel avec saint Augustin, né dans l’actuelle wilaya de Souk Ahras en Algérie.

Dans son premier discours en tant que chef de l’Église catholique, le nouveau pape Léon XIV a déclaré être un « fils de saint Augustin », né à Thagaste, l’antique Souk Ahras, et ayant passé une partie de sa vie à Hippone, l’actuelle Annaba.

Cette filiation s’explique par son appartenance à l’ordre des Augustiniens. De nombreux médias internationaux ont ainsi réalisé des reportages sur saint Augustin, l’Algérie, Souk Ahras, son lieu de naissance, et Annaba, sa ville d’adoption et de décès.

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Souk Ahras, l’ancienne Thagaste, est le lieu de naissance d’Augustin, l’un des plus grands philosophes du christianisme, célèbre pour ses œuvres majeures telles que « Les Confessions » et « La Cité de Dieu ». Ce lien renforce la position de la ville en tant que centre culturel et religieux, et l’élection du pape a mis en lumière cet héritage.

En quoi l’Algérie a-t-elle marqué la spiritualité du pape Léon XIV ?

Immédiatement après l’élection du pape, les médias du monde entier ont souligné la relation entre Léon XIV et Souk Ahras, insistant sur l’importance de Thagaste comme berceau de saint Augustin.

Le fait qu’Augustin soit une figure algérienne confère une signification culturelle particulière à ce lien, d’autant plus qu’il est considéré comme un symbole de l’unité du genre humain, une idée qui s’aligne sur les messages universels du nouveau pape.

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De plus, l’accent mis par le nouveau pape sur sa relation avec l’Algérie, patrie de saint Augustin, dès sa première apparition, a soulevé des interrogations quant à la possibilité d’une visite historique du souverain pontife en Algérie, et plus précisément à Souk Ahras, lieu de naissance du saint auquel il voue une profonde admiration et dont il suit la règle au sein de l’ordre augustinien.

Une visite à Souk Ahras ou à Annaba, où saint Augustin est décédé, apparaît donc comme une éventualité logique.