Pour vous, le célibat est une période de grande souffrance que vous cherchez à écourter par tous les moyens en retrouvant rapidement un Jules.
Comme beaucoup de phobies, la peur de la solitude trouve son origine dans la petite enfance.
Elle peut résulter d’une carence affective dès le plus jeune âge : séparation avec l’un des deux parents, une mère dépressive qui ne s’implique pas dans la vie de l’enfant.
Après une rupture sentimentale, l’état de solitude qui s’ensuit ravive chez la personne des sentiments enfouis, liés à cet épisode de l’enfance où la mère était absente ou indifférente.
Cette phobie de la solitude peut révéler aussi une autre peur : celle d’être confronté à sa propre image : la peur de soi, du silence…
Les phobiques ont du mal à développer une personnalité entière et épanouie.
Vous avez besoin de l’autre pour vous rassurer et combler un vide lié à une carence de l’enfance.
Ne pas vouloir être seul vous permet d’éviter de vous confronter à la réalité et à vos craintes les plus profondes.
Profitez de ces moments de célibat pour vous épanouir dans ce que vous aimez.
Sortez avec vos amis, offrez vous des week-ends pour découvrir de nouvelles villes, développez des hobbies…
Acquérir cette autonomie vous procurera une joie encore plus immense que celle d’être accompagnée. Votre personnalité n’en sera que plus forte.
Notre conseil
Essayez de comprendre les raisons qui ont fait naître cette peur de la solitude.
Dans un second temps, habituez-vous progressivement à la solitude en associant quelque chose de positif à ces moments : écoutez de la musique, allez seule au cinéma, faites du jogging en solitaire…
Bref, trouvez une activité qui vous épanouira pour mieux maîtriser cette angoisse.
Source : Plurielles – Je ne supporte pas de rester seule