Ai-je pris la bonne décision ? Dois-je demander conseil ? Ce que j’ai fait n’est sans doute pas bien… Le doute peut parfois nous miner au point d’empêcher de vivre. En cherchant les raisons de ce manque de self-esteem dans notre enfance, on peut toutefois trouver des solutions.
C’est pendant l’enfance que les parents doivent donner les outils nécessaires aux enfants pour se forger leur personnalité, et les aider à se préparer à leur vie future. Cette période n’est pas à prendre à la légère car elle détermine toutes les années à venir de l’enfant. De nombreux adultes qui n’ont pas eu la chance d’être encouragés pendant leur enfance éprouvent aujourd’hui beaucoup de difficultés à avoir confiance en eux. Mais le doute peut aussi être le résultat de brimades à l’école ou au travail, d’une déception amoureuse, d’un échec professionnel ou personnel.
– Apprendre à responsabiliser les enfants en leur demandant d’effectuer de menus travaux, comme apporter une bassine, verser un peu d’eau dans le pot d’une plante, etc.
– Comprendre et faire comprendre que le doute n’est pas une faiblesse mais un mal-être.
– Ne pas demander conseil systématiquement à tout le monde : trop de conseils font qu’il est impossible de prendre une décision.
– Croire que tout ce qu’on fait est médiocre, que l’on est incapable de réussir. Ceci est bien sûr archi faux.
– Ne pas hésiter à consulter un psychologue si l’on sent que le doute est réellement présent en soi à chaque moment de la journée.
Quelles peuvent être les répercussions du doute sur la vie de tous les jours ?
Avant tout, il faut bien comprendre que les personnes qui doutent d’elles d’une façon quasi quotidienne et dans la plupart des domaines, doivent absolument suivre une thérapie. Ceci est très important, le doute amenant bien souvent la dépression. Certaines pathologies individuelles psychiques et mentales ont le doute comme origine.
En quoi suivre une thérapie peut aider une personne à ne plus douter ?
Le psychologue va aider le patient à retrouver confiance en lui grâce à des exercices d’affirmation de soi. Par exemple, dans des situations données du quotidien, le patient devra apprendre à faire des choix, à dire ce qu’il pense, à se prendre en main. La tâche du psychologue consistera à lui montrer qu’il est tout à fait apte à prendre des décisions et en le félicitant, pour qu’il ait une meilleure estime de lui-même.
Guérir du doute prend du temps ?
Oui, car le doute s’inscrit dans une problématique individuelle.
Il n’est pas qu’un symptôme isolé : il y a une totale remise en question de soi. Je pense que le doute de soi cache quelque chose de plus profond, de plus ancien qu’un simple manque de confiance.
Entretien avec Fouzia Moubarek, psychologue
Quelles peuvent être les répercussions du doute sur la vie de tous les jours ?
Avant tout, il faut bien comprendre que les personnes qui doutent d’elles d’une façon quasi quotidienne et dans la plupart des domaines, doivent absolument suivre une thérapie. Ceci est très important, le doute amenant bien souvent la dépression. Certaines pathologies individuelles psychiques et mentales ont le doute comme origine.
En quoi suivre une thérapie peut aider une personne à ne plus douter ?
Le psychologue va aider le patient à retrouver confiance en lui grâce à des exercices d’affirmation de soi. Par exemple, dans des situations données du quotidien, le patient devra apprendre à faire des choix, à dire ce qu’il pense, à se prendre en main. La tâche du psychologue consistera à lui montrer qu’il est tout à fait apte à prendre des décisions et en le félicitant, pour qu’il ait une meilleure estime de lui-même.
Guérir du doute prend du temps ?
Oui, car le doute s’inscrit dans une problématique individuelle.
Il n’est pas qu’un symptôme isolé : il y a une totale remise en question de soi. Je pense que le doute de soi cache quelque chose de plus profond, de plus ancien qu’un simple manque de confiance.