Japon: le sommet du G7 s’ouvre, l’économie mondiale au centre des discussions

Japon: le sommet du G7 s’ouvre, l’économie mondiale au centre des discussions

b322e09b7d5ba97f5271de387bcc9223_L.jpgISE (Japon)- Les dirigeants du Groupe des Sept pays les plus industrialisés (G7) ont ouvert jeudi un sommet dans la ville japonaise d’Ise-Shima, pour discuter des moyens de stimuler la croissance économique mondiale, la lutte contre le terrorisme, et la crise des migrants et réfugiés.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d’Italie, de l’Allemagne, du Canada et du Japon, vont axer leurs discussions sur les moyens de dynamiser la croissance économique mondiale et la lutte antiterroriste, durant deux jours de travaux à Ise-Shima, région côtière dans le centre du Japon, selon les documents publiés en amont du sommet.

Quelques heures seulement après la réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G7 à Sendai (nord-est), la faiblesse de la croissance mondiale pèse en effet lourd dans les discussions de ce club de pays industrialisés.

« L’économie mondiale sera le thème le plus important du sommet du G7 d’Ise-Shima », a souligné mercredi soir, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, au cours d’un point de presse avec le président américain Barack Obama.

« Le président Obama et moi-même reconnaissons que le G7 doit rechercher une croissance globale, durable et robuste », a-t-il indiqué.

Tous invoquent l’équilibre qu’il faudrait trouver entre politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles, mais le Japon comme l’Italie voudraient voir davantages de dépenses budgétaires tandis que l’Allemagne, qui exige plus de réformes structurelles n’est pas d’accord, tout comme la Grande-Bretagne, qui suscite en parallèle les inquiétudes de ses pairs à l’approche du référendum du 23 juin prochain sur une possible sortie de l’Union européenne.

Le G7 doit en outre discuter de la lutte antiterroriste et son financement, l’une des priorités du président français, François Hollande, après les attaques terroristes dans son pays revendiquées par l’organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (EI/Daech).

Les migrations et les réfugiés figurent aussi au menu des pourparlers « à l’initiative » de l’Allemagne qui a accueilli des centaines de milliers de migrants.

Alors que l’Europe est confrontée à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, le président du Conseil européen , Donald Tusk, a appelé le G7 à « reconnaître qu’il s’agit d’une crise mondiale », malgré les raisons géographiques qui font peser une lourde charge sur l’Union européenne.

M. Tusk a, lors d’une conférence de presse, demandé au G7 de s’engager à accroître l’aide mondiale pour satisfaire « les besoins immédiats et à long terme des réfugiés et des pays hôtes ».

Selon les documents publiés en amont du sommet, les dirigeants du G7 discuteront, outre des ces dossiers, des moyens de lutter contre le changement climatique et de résoudre les problèmes énergétiques. Ils publieront également un communiqué après leur réunion.