L’édification de l’Algérie de demain est loin d’être un travail solitaire. Bien au contraire, le pays est en pleine ébullition positive, portée par une vague de patriotisme et d’engagement collectif qui traverse toutes les couches de la société.
Des bancs de l’APN aux études de notaires, une seule boussole guide l’action : faire avancer le pays vers le bien-être collectif. Les vidéos qui circulent, relayant les interventions passionnées d’élus, de responsables, d’intellectuels et de simples citoyens, sont la preuve la plus éclatante de cette dynamique. C’est le visage d’une démocratie participative saine et constructive qui se dessine.
CHU de Sétif : Un coup de gueule viral pour la santé publique
L’exemple de la Professeure Farida Djabi du CHU de Sétif est particulièrement inspirant, cristallisant cette nouvelle ère d’engagement. Avec une détermination qui force le respect et qui témoigne de son professionnalisme et de son amour du travail, elle a transmis au président de la commission de la santé au Conseil de la Nation, le Professeur Douagui, le souhait ardent de sa corporation : un Centre Hospitalier Universitaire (CHU) adaptée aux besoins réels de la wilaya.
La vidéo de son intervention, devenue virale sur les réseaux sociaux, a exposé sans filtre une réalité alarmante. La brave femme a défendu avec ardeur sa wilaya et, au début de son intervention, a lâché une phrase coup de poing :
« J’ai honte de dire qu’on a un CHU. On veut un vrai CHU qui répond aux normes. »
Avec une sincérité désarmante, la professeure a martelé l’urgence de la situation, soulignant que la souffrance ne touche pas que les médecins : « Il n’y a pas que les médecins qui souffrent. Il y a les malades ! On a besoin d’un nouveau CHU, on est fatigués.”. “Les conditions sont désastreuses.” rajoute-t-elle.
🟢 À LIRE AUSSI : Vol sous la menace à Alger : un récidiviste identifié grâce à une « vidéo virale »
Son plaidoyer, véhément et légitime, met en lumière les conditions précaires dans lesquelles le personnel soignant et les patients de Sétif doivent composer au quotidien.
Un nouvel hôpital de 500 lits pour Sétif : L’État confirme la priorité
Face à cette interpellation poignante, la réponse du Pr. Douagui a été immédiate et porteuse d’espoir. Il a assuré que « tous les efforts nécessaires pour que cette demande soit réalisée seront déployés.
Mieux encore, il a révélé que le projet est déjà bien avancé : « Le terrain a déjà été choisi pour construire un nouveau CHU de 500 lits. C’est une priorité. »
Soulagée et visiblement émue, la Professeure Djabi a exprimé sa gratitude, mettant en perspective l’objectif de son combat : « Vous me donnez espoir. Ce n’est pas pour moi, dans deux ans, je ne serai plus là, c’est pour les malades. »
Ce sens du devoir et cet altruisme résonnent comme un puissant rappel de la véritable vocation du service public.
La « gestion » au cœur du débat
En conclusion de cet échange passionné, le président de la commission a tenu à recadrer le débat sur la gestion des ressources. Tout en reconnaissant la légitimité de la demande, il a souligné un point essentiel :
« L’État a fourni tous les moyens nécessaires pour le secteur de la santé. Le problème ne réside pas dans les moyens, mais dans la gestion »
🟢 À LIRE AUSSI : Tunisie : Arrestation de trois frères recherchés pour le meurtre de leur voisin à Constantine
Cette mise au point, sans détour, ouvre un autre chantier crucial pour l’Algérie de demain : celui de l’efficience administrative et de la bonne gouvernance.
Cet événement n’est pas qu’une simple anecdote ; il est le symbole d’un changement de paradigme. Il témoigne de la fin de l’omerta et de l’émergence d’une parole citoyenne forte, capable d’interpeller les plus hautes instances pour le bien collectif. L’Algérie se construit, certes, mais elle se construit par la force de ses citoyens engagés.
