J.P.Raffarin : Travailler avec l’Algérie dans le cadre d’une coopération multiforme

J.P.Raffarin : Travailler avec l’Algérie dans le cadre d’une coopération multiforme

« L’Algérie est l’un des pays les plus pertinents du XXIème siècle en raison de son formidable potentiel de croissance et avec lequel la France peut travailler dans le cadre d’une coopération multiforme « , a déclaré l’ancien Premier ministre français, le sénateur Jean-Pierre Raffarin lors de son intervention au colloque  » L’Algérie et la France au XXIème siècle « , organisé à l’Assemblée nationale française, à l’initiative de l’Association France-Algérie.

 » Avec sa volonté politique, ce pays peut créer aujourd’hui une dynamique de croissance forte « , a-t-il déclaré, soulignant  » l’ampleur du plan quinquennal (2010-2014) « , porteur de grands projets et une perspective de création d’un nombre très important d’emplois. Evoquant le projet de réalisation de l’usine Renault en Algérie, M. Raffarin a souligné que c’est un objectif sur lequel  » on peut avancer de manière pragmatique en répondant à l’aspiration du peuple algérien par la création d’emplois sachant que l’industrie automobile est un levier important dans ce sens « .

 » Il y a un potentiel fort et des technologies en Algérie. Réaliser ce projet à partir de l’Algérie pour le marché algérien ainsi que les marchés qui intéressent ce pays, et qu’il puisse y avoir des partenariats stratégiques, sont des objectifs sur lesquels on peut avancer « , a-t-il a dit.  » Sur les perspectives qu’on peut mobiliser en commun, il est nécessaire d’avoir un certain nombre de visions opérationnelles entre les deux pays, qu’on peut mener avec respect et pragmatisme « , a-t-il poursuivi.

Il a dans ce contexte, cité la possibilité de la construction d’une industrie pétrochimique en Algérie, mettant en relief le potentiel de produits bruts que possède l’Algérie, estimant qu’ « il est dommage que ce grand pays n’ait pas aujourd’hui d’industrie de transformation qui crée de la valeur ajoutée et pour lequel des groupes français peuvent être des partenaires « .  » Si on pratique le respect, si on a des ambitions pragmatiques, qu’on est capable de dégager des perspectives de coopération, on pourra faire vivre ce qui est notre vérité, à savoir qu’il y a un destin commun entre l’Algérie et la France  » , a-t-il conclu.