Israël et le Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu à Gaza ce jeudi 9 octobre, dans le cadre d’un plan initié par Donald Trump. Cet accord majeur, qui vise à mettre fin à deux ans de conflit dévastateur dans le territoire palestinien, comprend l’échange de tous les otages israéliens et les 2 000 détenus palestiniens.
Un cessez-le-feu et un accord d’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël ont été conclus ce jeudi 9 octobre, après quatre jours de négociations à Charm-el-Cheikh, en Égypte. Cet accord, présenté comme une étape majeure pour mettre fin à deux années de guerre, est soutenu par les États-Unis (via le plan de Donald Trump), le Qatar, l’Égypte et la Turquie. La cérémonie de signature a eu lieu à 9 h 00 GMT.
L’échange prévu concerne les 20 derniers otages israéliens contre environ 2 000 prisonniers palestiniens. De plus, l’armée israélienne retirera ses troupes jusqu’à une ligne convenue dans le cadre du « plan de paix américain« .
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Israël et le Hamas signent un accord de cessez-le-feu à Gaza
Cet accord de cessez-le-feu a été largement salué, notamment par Donald Trump qui s’est réjoui d’un « grand jour« , annonçant la libération « très bientôt » de tous les otages et le lancement « des premières étapes vers une paix durable« . Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a abondé dans ce sens, le qualifiant « de victoire nationale et morale« .
Du côté palestinien, le président Mahmoud Abbas a salué l’accord, le voyant comme « un prélude à une solution durable » qui doit mener à la création d’un État palestinien indépendant. Par ailleurs, le Hamas a appelé à la vigilance, demandant le « respect intégral » et l’application sans délai de l’accord par Israël. Cette dernière dit que « l’accord n’entrera en vigueur qu’après l’approbation du gouvernement« .
Les acteurs internationaux ont également exprimé leur satisfaction : le Qatar a confirmé l’accord sur « les premières étapes, notamment la fin des hostilités, la libération des otages et l’aide humanitaire, tandis que l’ONU, par la voix d’António Guterres, a salué une avancée indispensable en vue d’une « solution à deux États« .
Les réactions internationales se multiplient pour saluer l’accord
Les dirigeants espagnol, britannique et italien ont salué l’accord de cessez-le-feu à Gaza, avec un accent mis sur « l’aide et la paix future« .
En effet, le président espagnol Pedro Sánchez a célébré l’accord, insistant sur l’urgence « d’aider la population civile » face à la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne. Il espère que cet accord marque le « début d’une paix juste et durable« . De son côté, le premier ministre britannique Keir Starmer a exprimé son « profond soulagement« .
Par ailleurs, la première ministre italienne Giorgia Meloni, parlant « d’une nouvelle extraordinaire« , a assuré que l’Italie était prête à « continuer de soutenir les efforts des médiateurs » et à participer activement à « la stabilisation, la reconstruction et le développement de Gaza« .
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