Islam en France : la nouvelle charte consacre l’égalité femme-homme

Islam en France : la nouvelle charte consacre l’égalité femme-homme

La « charte des principes » de l’islam de France, réclamée par Emmanuel Macron, vient d’être approuvée formellement par le Conseil français du culte musulman (CFCM).

Les dirigeants du conseil se sont donc mis d’accord, après plusieurs semaines de crise interne, sur le texte qui devra mettre fin au « séparatisme islamiste », tel que réclamé par le président français Emmanuel Macron.

Selon un communiqué du CFCM, ses neuf fédérations ont adopté formellement le contenu de cette nouvelle charte, qui affirme la « compatibilité de la foi musulmane avec les principes de la République », dont la laïcité, « l’égalité homme-femme ».

Cette charte qui rejette « l’instrumentalisation de l’Islam à des fins politiques », ouvre la voie à la création d’un Conseil national des imams (CNI), qui sera chargé de « labelliser » les imams exerçant en France, selon toujours le communiqué.

Les principaux axes de la « charte des principes » de l’islam de France

N’ayant pas encore publié l’intégralité du texte, le CFCM cite les principaux axes de cette charte qui stipule que « le principe d’égalité devant la loi oblige tout citoyen dont le musulman de France à inscrire son vécu dans le cadre des lois de la République garantes de l’unité et la cohésion de notre pays ».

Le texte réaffirme également, selon le communiqué du CFCM, « le principe d’égale dignité humaine dont découle l’égalité femme-homme, la liberté de conscience et de religion, l’attachement à la raison et au libre arbitre, le rejet de toutes les formes de discrimination et de la haine de l’autre ».

D’un autre côté, « la charte rappelle que les actes hostiles aux musulmans de France et aux symboles de leur foi sont l’oeuvre d’une minorité extrémiste qui ne saurait être confondu ni avec l’État ni avec le peuple français ».

Le CFCM fait également allusion, à travers la charte, aux discriminations qui peuvent frapper les musulmans en France, en rappelant leur « attachement (…) à leur citoyenneté pleine et entière ».