IRG et pouvoir d’achat : un expert avance 3 proposions au gouvernement

IRG et pouvoir d’achat : un expert avance 3 proposions au gouvernement

La chute du pouvoir d’achat et l’inflation auxquelles fait face le citoyen algériens alimentent l’actualité et suscite le débat. Sachant que le président a annoncé dimanche dernier la baisse de l’IRG, d’autres propositions font surface la part de syndicalistes et militants.

C’est le cas notamment de l’analyse livré par Noureddine Bouderba, militant syndicaliste, expert des questions sociales et du monde du travail, qui a accordé un entretien au quotidien « Reporters ».

Avant de proposer ses solutions relatives à l’augmentation du pouvoir d’achat, l’expert a tenu à préciser que l’Algérie est le seul pays au monde ou « l’IRG sur les salaires est supérieur à l’impôt sur les bénéfices des sociétés ». Selon Noureddine Bouderba, tout travailleur dont le revenu est deux fois supérieur au SNMG doit être exempté de l’IRG.

« Il faut exempter de l’IRG la fraction du salaire qui est inférieur à deux fois le SNMG/ Cette nuance est très importante de fraction de salaire, cela veut dire que toute fraction de salaire comprise entre deux fois le SNMG et exempte de l’IRG », poursuit-il.

« Ce n’est pas normal qu’un retraité paie plus d’impôt de l’IRG qu’un professionnel libéral »

D’un autre côté, l’expert estime qu’il faut réduire le taux de l’IRG de 50% ce que paye actuellement le travailleur, et ce, pour la fraction de salaire comprise entre deux fois le SNMG et 120 000 dinars. Quant à ceux qui gagent plus de 120 000 DA, ils doivent bénéficier d’une réduction de 25%.

Idem pour la pension des retraités, car il est inadmissible qu’un retraité paye plus d’impôt de l’IRG qu’un professionnel libéral. Cependant, ces mesures ne seront efficaces que si l’inflation recule, a-t-il soutenu, tout ajoutant que la dévaluation du dinar est à l’origine de cette inflation.

Pour conclure, le syndicaliste réitère l’importance du rôle de l’État pour maintenir « la cohésion sociale », et ce, en renforçant les dépenses sociales, à savoir le maintien de la subvention des produits alimentaires de base et des produits énergétiques