Après le parlement c’est au tour du puissant Conseil des gardiens de la Constitution de donner son aval, la semaine dernière, d’un texte autorisant tout simplement un père de famille à épouser sa fille adoptive dès l’âge de 13 ans, une pratique jusqu’alors strictement interdite en Iran.
La loi en question avait été déjà adoptée, pour rappel, par le Parlement iraniens, le 22 septembre dernier.
L’adoption d’une telle mesure a suscité colère et indignation parmi les militants des droits de l’homme à l’instar de L’avocate iranienne Shadi Sadr, spécialisée dans la défense des droits des femmes, qui a réagi en avertissant qu’un tel texte s’il venait à être définitivement adopté entraînerait des dérives.
Elle a expliqué, dans un entretien accordé au journal britannique The Guardian, que “cette loi légalise la pédophilie et mettra les enfants iraniens en danger et normalise le crime”.
Pour la militante de l’association Justice for Iran, les pédophiles pourront ainsi profiter de cette mesure pour commettre leur crime en toute légalité.