Iran : Proposition de liberté conditionnelle à Clotilde Reiss

Iran : Proposition de liberté conditionnelle à Clotilde Reiss

L’Iran a proposé que la jeune Française Clotilde Reiss bénéficie d’une mesure de liberté conditionnelle à condition qu’elle réside à l’ambassade de France à Téhéran d’ici à la fin de son procès, selon l’ambassadeur d’Iran en France. Paris n’a pas répondu à cette proposition.

« Notre ministère a donné un engagement au pouvoir judiciaire iranien pour que cette demoiselle, jusqu’à la fin de son procès et à condition qu’elle réside à l’ambassade de France à Téhéran, puisse bénéficier d’une liberté conditionnelle », a détaillé Seyed Mehdi Miraboutalebi sur Radio France Internationale (RFI).



Ses propos étaient traduits du persan en français.

« Une plus grande discrétion aurait pu éviter le procès » (ambassadeur iranien)

L’ambassadeur iranien a également reproché aux autorités françaises d’avoir rendu publique trop rapidement, le 6 juillet, l’arrestation de la jeune femme.

Selon lui, une plus grande discrétion aurait pu permettre d’éviter le procès et de trouver un accord entre les deux pays.

Interrogé sur les déclarations du diplomate iranien, le ministère français des Affaires étrangères n’a pas fait de commentaire mardi en début d’après-midi.

Dans la matinée, le porte-parole du gouvernement français, Luc Chatel, a affirmé qu’il existait « le début d’un espoir » en vue d’ »une solution rapide » pour la libération de la jeune femme.

« Nous avons le début d’un espoir. Nous avons l’espoir qu’une solution rapide puisse être trouvée », a-t-il déclaré en se fondant sur « les contacts diplomatiques et les contacts au plus haut niveau qu’a eus le président de la République » Nicolas Sarkozy.