Alors que ce jeudi, une cérémonie en mémoire des manifestants morts durant les journées de protestation été programmée, le candidat réformateur Mehdi Karoubi a préféré l’annuler, faute d’autorisation.
Depuis le 12 juin, les médias estiment qu’au moins 140 opposants, hommes politiques, universitaires étudiants ou journalistes iraniens ont été placés sous les verrous.
Mir Hossein Moussavi, le principal opposant, s’est cible de la pression du pouvoir, pour retirer sa demande d’annulation de la présidentielle.
Il a précisé: «je ne me retiendrai pas d’obtenir des droits pour le peuple iranien à cause d’intérêts personnels ou de la peur des menaces.»
Au niveau international, la situation ne s’arrange pas
Le président Mahmoud Ahmadinejad a demandé à son homologue américain Barack Obama de cesser de «s’ingérer» dans les affaires de l’Iran.
Même son de cloche du côté de l’ambassadeur d’Iran en Belgique qui demande la même chose à l’Union européenne.
L’Assemblée du Conseil de l’Europe a néanmoins demandé à Téhéran de «permettre une enquête indépendante et crédible sur les allégations d’irrégularités», alors que les ministres des Affaires étrangères du G8 se rencontrent ce jeudi soir à Trieste, en Italie.
Le responsable italien a d’ors et déjà prévenu qu’ils adopteraient «une position particulièrement dure et claire».