Au moins quatre personnes ont été tuées et quatorze blessées, lundi 1er juin, dans un attentat perpétré sur un marché du sud de Bagdad.
« Une mine artisanale a explosé vers 4 heures du matin sur le marché de gros d’Al-Rachid, dans le quartier de Dora », a indiqué le ministère de l’intérieur.
Le 6 mai, un attentat à la voiture piégée perpétré sur le même marché avait fait 10 morts et 37 blessés. Le quartier de Dora a longtemps été un des plus dangereux de Bagdad, les groupes insurgés, Al-Qaida et les milices chiites s’affrontant sous les yeux des troupes américaines.
Les violences confessionnelles avaient entraîné le départ ou le déplacement de nombreuses familles chiites, sunnites et chrétiennes.
Les attentats restent fréquents en Irak, notamment à Bagdad et à Mossoul, dans le nord de l’Irak.
Le mois de mai a toutefois connu le niveau de violences le plus bas depuis l’invasion américaine de 2003, avec 155 civils, militaires et policiers irakiens tués.
Il s’agit, selon ces chiffres publiés dimanche par le ministère de la santé, d’une baisse de plus de 50 % par rapport à avril, mois lors duquel les violences avaient coûté la vie à 355 civils, militaires et policiers irakiens, le bilan le plus meurtrier depuis septembre 2008.
En revanche, l’armée américaine a perdu 24 militaires en mai contre 19 en avril, soit le bilan le plus lourd depuis septembre 2008.