Près de 800 personnes ont été tuées dans les violences politiques et religieuses en mai en Irak, ce qui en fait le mois le plus meurtrier depuis le début de l’année, ont annoncé dimanche les Nations unies. Au total, 799 personnes ont trouvé la mort dans les attentats et les affrontements, dont 196 membres des forces de sécurité irakiennes.
Le bilan dressé par l’Onu ne tient toutefois pas compte de toutes les pertes enregistrées dans la province d’Anbar, dans l’ouest du pays, où l’armée gouvernementale affronte depuis janvier des milices tribales et des combattants djihadistes qui contrôlent en partie les villes de Ramadi et de Falloudjah.
Dans le gouvernorat de Bagdad, 315 personnes ont été tuées. L’organisation Iraq Body Count (IBC) fixe quant à elle le nombre de civils tués en mai à 1.027, ce qui porte le bilan depuis le début de l’année à 5.055 morts.