12.000 soldats auront quitté le pays fin septembre, accélérant le désengagement des forces US qui doit être achevé fin 2011. Ce matin, un attentat suicide a tué 28 Irakiens et fait 58 blessés à Bagdad.
Au moins 28 Irakiens, en majorité des policiers et des nouvelles recrues, ont été tués et 58 blessés dans un attentat suicide au vélo piégé contre une académie de police à Bagdad, ce dimanche matin.
Cet endroit avait déjà été visé le 1er décembre par un attentat suicide et une voiture piégée qui avaient fait 15 morts et 45 blessés.
Depuis la signature en novembre d’un accord de sécurité de trois ans entre Bagdad et Washington, le départ des Américains se précise.
Les Britanniques aussi
Le principe d’un retrait des troupes de combat des villes, villages et localités était déjà acquis, ainsi que le désengagement total des forces armées américaines d’ici le 31 décembre 2011, après plus de 8 ans d’occupation.
En février, le président américain Barack Obama a annoncé le retrait du gros de ses hommes, notamment des troupes de combat, d’ici fin août 2010.
Il a souligné qu’une force résiduelle de 35.000 à 50.000 militaires resterait en Irak jusqu’à la fin 2011 avec pour mission essentielle d’entraîner, équiper et conseiller les forces irakiennes, de protéger le personnel civil américain et de conduire certaines opérations antiterroristes ponctuelles en coopération avec les Irakiens.
Par ailleurs, le gouvernement irakien a rappelé le retrait de quelque « 4.000 soldats britanniques en juillet 2009 conformément à l’accord de sécurité (signé, ndlr) entre la Grande-Bretagne et l’Irak ».
Environ 4.100 Britanniques sont encore stationnés en Irak, la plupart dans le sud. Ils auront achevé leur mission d’ici le 31 mai, en vertu d’un accord entre Bagdad et Londres, avant un retrait fin juillet.