Cinq policiers irakiens ont été tués, jeudi 25 juin, par l’explosion d’une bombe au passage de leur véhicule à Fallouja, dans l’ouest de l’Irak, épicentre de l’insurrection sunnite récemment pacifié, ont annoncé les forces de l’ordre.
Un autre attentat a fait deux morts et une trentaine de blessés dans une gare routière du sud de Bagdad, a-t-on appris de source médicale.
Quelques heures plus tôt, 72 personnes avaient trouvé la mort dans un attentat commis sur un marché de Sadr City, immense quartier chiite de l’est de la capitale, où la police irakienne avait pris quatre jours plus tôt la relève des troupes américaines.
Samedi, l’explosion d’un camion piégé a fait 73 morts près de Kirkouk, dans le Nord.
A une semaine de la fin du retrait des unités de combat américaines déployées dans les centres urbains, cette dernière série d’attentats a renforcé les doutes sur les capacités des forces irakiennes à préserver les succès enregistrés depuis un an dans la lutte contre la guérilla.
« La nature politique de ces attentats devient claire. Il s’agit de repousser ou de suspendre le retrait des troupes américaines des centres urbains (…) », a commenté le vice-président, Tarek Al-Achimi.