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Deux voitures piégées ont explosé à quelques minutes d’intervalle, mercredi 8 juillet, à Mossoul, dans le nord de l’Irak, faisant douze morts et trente-trois blessés, a rapporté la police irakienne.
La première charge a explosé dans un quartier populeux du nord de Mossoul, où vit la minorité des Shabaks, tuant une personne et en blessant six autres, a déclaré un responsable de police.
La seconde explosion s’est produite une dizaine de minutes plus tard près d’une mosquée chiite à quelques kilomètres de là, dans un autre quartier de la communauté des Shabaks de Mossoul, faisant onze morts et vingt-sept blessés.
Métropole d’1,5 million d’habitants, Mossoul, où se côtoient Arabes, Kurdes, chrétiens et autres communautés, est devenue la ville la plus violente d’Irak.
Ailleurs dans le pays, le nombre d’attaques a sensiblement diminué ces derniers mois. Les Shabaks, minorité établie dans la province de Ninive, sont environ soixante mille et parlent leur propre langue.
Les troupes de combat américaines se sont retirées de Mossoul le 30 juin, comme elles l’ont fait des autres villes du pays, pour se replier à l’intérieur de leurs bases.
Mercredi, un soldat irakien a été tué à un barrage militaire dans Mossoul.
Lors d’un incident distinct, la police a tué un civil en ouvrant le feu sur une voiture pour une raison indéterminée.
Au nord de la ville, dans une autre partie de la province de Ninive, deux civils ont été tués par l’explosion de leur voiture.
La police juge possible qu’ils aient transporté des explosifs.
