Au total 111 civils ont été tués dans des violences en janvier en Irak, a indiqué, jeudi, la Mission d’assistance des Nations Unies en Irak (MANUI).
Plus de 250 autres personnes ont été blessées dans des attaques perpétrées par des extrémistes ou des affrontements armés au mois de janvier en Irak, a précisé la MANUI dans un communiqué, expliquant que ce bilan n’incluait pas les morts ou les blessées dans les rangs des forces armées ou des forces de sécurité.
La ville de Baghdad a enregistré le plus grand nombre de victimes parmi les civils avec 90 morts et 233 blessés, suivie par la province septentrionale de Ninive où 13 personnes ont été tuées et sept autres blessées, et par la province orientale de Diyala où huit morts et 15 blessés ont été recensés.
Le ministre irakien de la Migration et du Déplacement, Jassim Mohammed al-Jaf, a annoncé jeudi qu’environ 2,5 millions de personnes déplacées internes (IDP) sont rentrées chez elles, dans les zones libérées des éléments du groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (EI/Daech).
Le ministre a confirmé que « les opérations de retour se poursuivent à un rythme rapide, surtout dans les province d’Anbar et de Nineveh », et d’ajouter que l’opération pour le retour des IDP a également été lancée dans de nombreuses régions de la province de Kirkouk.
D’après le ministère, quelques cinq millions d’Irakiens ont fui les zones urbaines depuis que Daech a pris le contrôle de grandes parties des provinces d’Anbar, de Salahouddine, de Kirkouk et de Diyala en 2014.
