L’Irak est touché par une vague de violence qui a fait plus de cent morts en trois jours, signe de la volonté des insurgés de défier les autorités irakiennes qui doivent assurer seules la sécurité des villes après le retrait américain le 30 juin.
Trente et une personnes, dont trois lycéens et un enfant, ont été tuées lundi 22 juin dans une série d’attentats et d’attaques à Bagdad et ses environs, selon les services de sécurité et hospitaliers.
Samedi, dans l’attentat le plus meurtrier depuis un an et demi en Irak, soixante-douze personnes personnes avaient péri dans la province de Kirkouk, située à 250 kilomètres au nord de Bagdad.
Un kamikaze a fait exploser son camion bourré d’une tonne d’explosifs, ravageant le centre de la localité de Taza, détruisant plus de quatre-vingts maisons.
Les autorités irakiennes sont conscientes que les insurgés, bien qu’affaiblis, entendent faire dérailler le processus de passation de pouvoir avec les Américains.
« Selon des informations dont nous disposons, des groupes criminels essaieront de commettre des actions avant le 30 juin, mais nous les attendons », a déclaré le porte-parole du ministère de l’intérieur, le général Abdel Karim Khalaf.
