En marge des travaux de la Haute Commission mixte algéro-égyptienne, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches égyptienne (GAFI) ont tenu, les 23 et 24 novembre au Caire, la première réunion de leur commission technique dédiée à la coopération dans le domaine de l’investissement. Une étape clé qui marque une volonté commune d’intensifier les échanges économiques entre les deux pays.
Présidée par Hossam Heiba, PDG de la GAFI, et Omar Rekkache, directeur général de l’AAPI, cette rencontre de deux jours a réuni des responsables et experts des deux institutions. L’objectif principal de cette dernière était de développer une coopération opérationnelle, d’améliorer les services offerts aux investisseurs ainsi que moderniser les mécanismes d’accompagnement pour stimuler les projets bilatéraux.
Dans son allocution d’ouverture, Omar Rekkache a qualifié cette réunion d’« étape qualitative dans le renforcement des relations économiques ». Il a rappelé que les investissements égyptiens en Algérie connaissent une progression notable, avec 21 projets enregistrés depuis 2023, auxquels s’ajoutent plusieurs demandes d’extension. Des chiffres révélateurs de la croissante attractivité du marché algérien.
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Des réformes algériennes saluées
Le directeur de l’AAPI a présenté les grandes réformes économiques engagées par l’Algérie pour bâtir une économie diversifiée, résiliente et tournée vers les secteurs productifs. Ces transformations reposent sur un cadre institutionnel stabilisé, une plus grande ouverture aux initiatives privées et un effort constant de simplification des procédures.
Rekkache a particulièrement insisté sur l’impact de la nouvelle loi sur l’investissement, qui fournit une vision claire, des garanties durables et un environnement propice aux investisseurs nationaux comme étrangers.
L’Algérie et l’Égypte disposent toutes deux d’un potentiel économique important, soutenu par des expertises techniques reconnues dans plusieurs secteurs stratégiques. Ces atouts communs offrent de larges perspectives pour des projets conjoints dans l’industrie, l’énergie, l’agroalimentaire ou encore les technologies numériques.
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Opportunités de coopération
Pour sa part, Hossam Heiba a salué la tenue de cette première réunion qu’il a décrite comme une avancée significative pour approfondir la coopération. Il a souligné les réformes en cours en Égypte, orientées vers un environnement plus favorable au secteur privé, avec une gouvernance renforcée et une digitalisation élargie.
Il a également encouragé les opérateurs économiques algériens à intensifier leur présence en Égypte, assurant que la GAFI est prête à offrir toutes les facilités nécessaires, notamment grâce à l’expansion des services numériques.
Les travaux se sont achevés par la signature du procès-verbal et l’accord sur l’organisation de la deuxième session de la commission technique en Algérie en 2026. Une confirmation de l’engagement des deux pays à inscrire leur coopération économique dans la durée, avec une vision plus intégrée et plus ambitieuse.
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