Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a demandé, hier à Paris, aux entrepreneurs et chefs d’entreprise algériens installés en France d’oser et d’aller «au-delà de leurs rêves» en matière d’investissement.
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a demandé, hier à Paris, aux entrepreneurs et chefs d’entreprise algériens installés en France d’oser et d’aller «au-delà de leurs rêves» en matière d’investissement.
«Je vous demande d’oser et d’aller aussi loin que vous pouvez imaginer», a-t-il lancé aux membres de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie de France (CACI-France), lors d’une rencontre tenue au siège de l’ambassade d’Algérie à Paris.
Il les a assuré du soutien de son département ministériel et de celui du Commerce, en indiquant que les portes de son ministère leur seront «grandes ouvertes».
«Je connais vos potentialités et je vous annonce que je serais heureux de vous voir porter des projets de partenariat avec les entreprises françaises», a-t-il soutenu lors de cette rencontre, qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur, Amar Bendjama.
Se basant sur les dispositions du nouveau code des investissements, le ministre a affirmé aux opérateurs économiques résidant en France que ce texte leur donne des moyens qu’ils n’avaient pas auparavant, leur soulignant que toutes les réformes mises en œuvre par le gouvernement algérien «sont pour vous des instruments pour vous battre ici en France, en Algérie et, bien sûr, vous serez les bienvenus dans votre pays».
«Nous avons lancé d’autres réformes, a-t-il précisé, qui vont vous permettre d’opérer, en Algérie ou en France, ce qui n’était pas possible par le passé».
Le ministre a affirmé, dans ce contexte, que le gouvernement algérien a fait de l’amélioration du climat des affaires une «action permanente» et qu’il ne s’agit plus «désormais» de satisfaire les besoins des uns et des autres, mais, par contre, «il faudra avoir une vision, une stratégie et les partager».
«La vision, aujourd’hui, est que notre pays a besoin de la ressource humaine et chacun d’entre vous, là où il active, peut constituer un vecteur pour aider à faire des raccourcis afin d’atteindre les objectifs fixés en matière de développement économique», a-t-il ajouté.
Évoquant l’impact de la dégradation du prix du baril de pétrole sur l’économie algérienne, Abdessalem Bouchouareb a rassuré que l’Algérie dispose d’une «fenêtre de tir» pour les 4 ou 5 années à venir, afin de «ramener notre économie actuelle vers une économie universelle», soulignant, cependant, que quel que soit le prix du baril, «nous ne serons pas à l’abri, tant que nous ne sommes pas dans les conditions de créer de la ressource, de la richesse forte et cumulative pour financer notre économie». «Le rendez-vous pour nous, c’est dans 4 ans (2020).
Le défi de l’Algérie aujourd’hui, c’est d’être prête à cette échéance, non seulement à l’intérieur de ses frontières, mais au-delà, notamment avec le démantèlement tarifaire», a-t-il expliqué, ajoutant que «nous devons renforcer tous nos moyens, nos atouts pour que nous puissions nous en sortir».
Dans ce contexte, le ministre a renouvelé le soutien du gouvernement aux opérateurs économiques de France, leur demandant d’être les «meilleurs» messagers et ambassadeurs de l’Algérie auprès des entreprises de France, pays, a-t-il dit, «avec lequel nous avons l’ambition de renforcer notre coopération économique, telle que souhaitée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue, François Hollande»