Investigations internes dans l’affaire Sonatrach II, On joue les prolongations à Saipem !

Investigations internes dans l’affaire Sonatrach II, On joue les prolongations à Saipem !

Saipem ne semble pas tourner la page de ses déboires en Algérie. Cette filiale du groupe italien ENI vient de décider avoir prolongé de six (06) mois les investigations menées au niveau interne sur une éventuelle implication d’anciens de ses cadres dans des affaires de corruption en Algérie.

Hier, lors d’une conférence consacrée à la lecture des résultats financiers de Saipem de 2013, les responsables de l’entreprise se sont laissés prendre dans le filet de quelques révélations. En effet, tout en annonçant avoir reconduit les enquêteurs pour un délai supplémentaire de 6 mois, les responsables de Saipem ont également déclaré que le ministère de la Justice des Etats-Unis vient de valider un contrat d’approvisionnement à Saipem. Mais « un tel accord ne constitue pas une caution aux actions illégales de Saipem », indique-t-on.

C’est du moins ce que rapport l’agence Reuters dans sa livraison d’hier. En termes plus clairs, il ne s’agit que d’un sursis attribué à la filiale de ENI, spécialisée dans les services pétroliers, en attendant l’aboutissement de l’enquête que mènent les magistrats du parquet de Milan.

Deux enquêtes ont été menées jusqu’ici au niveau interne, par Saipem et par la maison mère ENI, à même de tenter de confirmer les soupçons de corruption qui pèsent sur certains anciens cadres de Saipem, présumés coupables d’avoir versé des pots-de-vin pour l’obtention de marchés en Algérie.

Les premiers résultats de l’enquête diligentée au niveau de Saipem ont abouti à l’identification de «cas de violations du règlement intérieur et des procédures en vigueur à l’époque, préjudiciables aux intérêts de la société », alors que le parquet de Milan avait ouvert une enquête sur des cas de violations de la loi et des procédures en vigueur quant à la conclusion et à la gestion des contrats en Algérie.

A. Ben Mohamed