Intervention militaire au Niger : l’Algérie publie un important communiqué

Intervention militaire au Niger : l’Algérie publie un important communiqué

Alors que l’intervention militaire au Niger est de plus en plus probable au Niger, le ministère algérien des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a publié un communiqué à ce sujet.

En effet, le communiqué du ministère des Affaires étrangères a dit, « L’Algérie regrette profondément que le recours à la violence ait pris le pas sur la voie d’une solution politique négociée rétablissant pacifiquement l’ordre constitutionnel et démocratique dans ce pays frère et voisin, à un moment où l’intervention militaire dans ce pays se précise », lit-on.

« L’Algérie demeure, en effet, animée d’une forte conviction que cette solution politique négociée demeure encore possible, que toutes les voies qui peuvent y conduire n’ont pas été empruntées et que toutes ces possibilités n’ont pas été épuisées », ajoute le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Niger : l’Algérie regrette que la violence ait pris le dessus sur la solution politique

Selon un responsable de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, la Cédéao est convenue d’une date pour une possible intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger si les efforts diplomatiques échouent. Un choix que l’Algérie regrette profondément.

« L’histoire de notre région enseigne abondamment que les interventions militaires ont été porteuses d’un surcroît de problèmes que de solutions et qu’elles ont été des facteurs supplémentaires d’affrontements et de déchirements plutôt que des sources de stabilité et de sécurité », dit le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Finalement, le communiqué du ministère des Affaires étrangères a souligné, « Avant que l’irréparable ne soit commis, et avant que la région ne soit prise dans l’engrenage de la violence dont nul ne peut prédire les conséquences incalculables, l’Algérie appelle toutes les parties à la retenue, à la sagesse et à la raison qui toutes commandent de redonner résolument la plus haute priorité à l’option politique négociée à la crise constitutionnelle actuelle épargnant ainsi au Niger frère et à l’ensemble de la région des lendemains lourds de menaces et de périls dont notamment un regain de vigueur et d’agressivité du terrorisme et des autres formes de criminalité qui affectent gravement la région », lit-on sur le site de l’APS.

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