Les attentats du 11 septembre ont eu un impact direct sur notre mode de vie, à commencer par la sécurité qui a été renforcée de manière drastique dans les aéroports. Des mesures qui s’amplifient à chaque nouvelle attaque.
Fiché, fouillé, tracé. Les voyageurs qui empruntent l’avion doivent aujourd’hui faire face à une batterie de mesures sécuritaires. Juste après les attentats, les États-Unis exigent les passeports biométriques pour entrer sur leur territoire. Les puces, les empreintes digitales, les terroristes potentiels sont suivis à la trace. Fini d’embarquer n’importe quoi dans les sacs à main. Les portiques de sécurités traquent les limes à ongles, les flacons, les couteaux puis les liquides. Les gels de plus de 100 mm, même les chaussures sont devenues suspectes depuis que le Britannique Richard Reid a tenté en décembre 2001 de faire exploser sa chaussure lors d’un vol Paris-Miami.
Un investissement important pour les compagnies et les aéroports
Des mesures de sécurité qui présentent des failles. Des journalistes sont parvenus à franchir des portiques avec des armes dissimulées dans leur bagage. Emmanuelle Praet, journaliste, indique:« Des failles, mais aussi une certaine monotonie vis-à-vis des agents de sécurité qui fouillent des centaines de personnes lors de journées d’affluence. » Sécurité maximale aussi dans des cockpits depuis 2002, ils sont protégés par des portes blindées. Toutes ces mesures ont un impact important pour les compagnies et les aéroports. Vincent Grassa, porte-parole de l’aéroport de Brussels South-Charleroi: « On a dû acheter un matériel différent pour détecter certaines substances. Il y a eu un achat et un investissement en matériel pour pouvoir retrouver ou découvrir les personnes qui possèdent des choses interdites ou illicites. »
En 15 ans, les mesures de sécurité ont évolué pour contrer l’imagination des terroristes. Cette médaille a son revers. Certaines libertés ont été perdues après le 11 septembre 2001.
