« Pourquoi Kim Jong-un me traite-t-il de « vieux » alors que je ne le qualifierais jamais de « petit gros »? »

« Pourquoi Kim Jong-un me traite-t-il de « vieux » alors que je ne le qualifierais jamais de « petit gros »? »

« J’ai cru que c’était un des comptes parodiques, mais en fait… non. » Voici la réaction qu’ont eu nombreux internautes en découvrant le tweet posté par Donald Trump à 1h48 du matin heure française, dans la nuit du 11 au 12 novembre. Au Vietnam dans le cadre de sa tournée asiatique, le président des États-Unis s’est effectivement adonné à son passe-temps favori, et une fois de plus, cela pourrait avoir des répercussions majeures.

Toujours focalisé sur le cas de la Corée du Nord, et plus encore depuis qu’il a posé le pied sur le sol asiatique, Donald Trump a ainsi adressé une pique terrible à son homologue nord-coréen, Kim Jong-un, en des termes pour le moins inhabituels en matière de diplomatie internationale.

« Pourquoi Kim Jong-un m’insulte-t-il en me traitant de ‘vieux’ alors que je ne le qualifierais JAMAIS de ‘petit gros’? Et bien… Je fais tous les efforts possibles pour être son ami, mais peut-être qu’un jour cela finira par arriver », écrit le milliardaire.

Interrogé sur ce message au cours d’une conférence de presse donnée à Hanoï, au Vietnam, le président américain a préféré insister sur la partie « positive » de son tweet, affirmant qu’il avait réellement des velléités de rapprochement et d’amitié avec Kim Jong-un. Et d’ajouter un énigmatique: « Il se passe des choses bizarres dans la vie. »

« Vieux fou »

Dans son tweet, il répondait à un communiqué officiel du régime nord-coréen qui -après un discours de Donald Trump dans lequel il expliquait qu’il conservait la possibilité d’une intervention militaire contre la Corée du Nord- l’avait appelé « vieux fou ». Dans le texte, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères expliquait ainsi que « les remarques irréfléchies d’un vieux fou comme Trump ne nous effrayeront jamais et ne pourront pas nous arrêter. »

En septembre, c’est le président américain qui avait déclenché ce petit jeu en ironisant au sujet de son adversaire et des multiples tests nucléaires effectués par le pays, qualifiant Kim Jong-un de « Rocket-Man ». Finalement, la seule chance d’éviter un conflit d’ampleur dans la région est peut-être qu’Emmanuel Macron intensifie ses leçons en gazouillis auprès du président américain…