En attendant El-Qods devint Ûrshalîm

En attendant El-Qods devint Ûrshalîm
Depuis 1967, le statut de la ville  d’El-Qods ne cesse de cristalliser le conflit de souveraineté entre israéliens et Palestiniens. La volonté du président américain Donald Trump d’y transférer l’ambassade américaine, ne vient que d’enflammer  les passions ‘’arabes’’ entre consentants et opposants et surtout risque de mettre de l’huile sur le feu. Malgré que la a communauté internationale n’a jamais reconnu El-Qods comme capitale d’Israël, ni l’annexion de sa partie orientale conquise en 1967, Trump vient par sa décision d’assener un coup fatal aux processus de paix, et  qui serait considéré comme une “attaque flagrante contre les nations arabes et musulmanes», selon le communiqué de l’organisation de la coopération islamique. Depuis, la réaction du monde arabe ne se fait pas attendre, mais  malheureusement, elle s’est juste contentée de communiqués condamnant  ce transfert  de l’ambassade US, qui ne semble n’être qu’un préambule de la reconnaissance de l’entité sioniste. Quant au reste des nations de ce monde trop occupé par d’autres causes, il n’y a que la Turquie et son brave président,  Recep Tayyip Erdogan,  toujours animé par la défense des causes justes, qui a osé  avertir, l’opinion internationale  que le statut d’El-Qods était “une ligne rouge” pour les musulmans, évoquant une possible rupture diplomatique avec Israël si Washington devait reconnaître la ville sainte comme capitale de l’état israélien . Le vent parait bien tourner pour la paix tant attendue par ces médiateurs qui l’ont négocié depuis tant de lustres, Trump vient d’y mettre une fin et ne semble point y reculer. Quant aux Arabes, ils se sont habitués a encaisser les défaites, en promettant  de se fixer de date en date, pour se prononcer et surtout ne point s’unir sur une décision consensuelle, de défendre  El-Qods, la martyre de toujours !
L. Ammar