8è édition des chefs de bureaux centraux nationaux des pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord : L’Algérie à l’avant-garde de la lutte contre la criminalité.

8è édition des chefs de bureaux centraux nationaux des pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord : L’Algérie à l’avant-garde de la lutte contre la criminalité.

La lutte contre le terrorisme et le crime organisé, qualifiée comme un défi de l’heure, est en effet, le cheval de bataille de la Direction Générale de la Sûreté nationale. Hier au centre de commandement et de coordination à la cité des sciences la DGSN a organisé, conjointement avec le secrétariat Général de l’organisation de la police criminelle Interpol, la 8ème édition des Chefs des Bureaux Centraux Nationaux, des pays membres d’Interpol de la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord.

Cette rencontre qui s’étalera sur deux jours a été rehaussée par la présence de Jurgen Stock n, SG de l’Interpol accompagné de son staff d’expert de haut niveau, l’adjoint au Secrétaire Général du Conseil des Ministres de l’Intérieur Arabes, le Directeur de l’Université Nayef des Sciences Sécuritaires et les représentants du SG du Conseil de Coopération des pays du Golf et es cadres de la DGSN.

Ont prit part à cette réunion annuelle, les chefs des Bureaux Centraux Nationaux des pays de la région, l’Algérie, le Qatar , Bahrein, L’Egypte, la Jordanie, la Maroc et le Soudan, l’Iraq, le Royaume de l’Arabie Saoudite, la Syrie, le Yémen…, des experts internationaux dans le domaine de la coopération policière internationale relevant de des organisations régionales concernées. La rencontre est considérée comme un excellent espace d’échanges d’informations et de mutualisation d’expérience. Au cours de cette manifestation d’envergure il est question de débattre sur les nouvelles menaces criminelles qui touche spécifiquement la région, tels que le terrorisme, la cybercriminalité, le trafic des migran

s et le trafic illicite de drogues. Par ailleurs il est question d’évoquer les modes et les moyens techniques appropriés qui tendent à développer la coopération policière internationale sous les auspices de l’organisation d’Interpol et permettant par la même occasion de fournir une réponse adéquate face aux nouveaux défis criminels. Les participants vont adopter des recommandations à l’adresse de l’Interpol visant plus particulièrement au renforcement de la présence réelle des Bureaux Centraux Nationaux de la région au sein de l’Interpol, l’amélioration de leurs standards de fonctionnement et la conception des modes permettant à oeuvrer ensemble pour le renforcement de la coopération policière à travers les solutions techniques innovantes, l’échange rapide et sécurisé des informations criminelles et les programmes de perfectionnement et de renforcement des capacités policières opérationnelles et scientifiques .

Pour sa part le Dg de la DGSN ,le général major Abdelghani Hamel a déclaré :  » Le thème principal de la réunion, des bureaux centraux d’Interpol des pays du Moyen- orient et de l’Afrique du Nord sera consacrée à la feuille de route 2022 d’Interpol « . Le SG de l’Interpol Jurgen Stock a laissé entendre que sa première visite en Algérie est considérée comme une preuve de l’intérêt que son organisation accorde à la police algérienne ans la lutte contre la criminalité dans toutes ses formes en mettant en relief les efforts consentis par la police algérienne dans la coopération internationale.

Le conférencier a mis l’accent sur l’importance de l’organisation d’Interpol regroupant les partenaires des pays membres dans la lutte contre les phénomènes sociaux et les menaces en renforçant les dispositifs juridiques liés à la lutte contre la criminalité. Il a également appelé les corps de police à conjuguer leurs efforts et s’unir en insistant sur les régions du Moyens Orient et l’Afrique Nord qui connaissent le phénomène de la cybercriminalité et la lutte contre le terrorisme et le trafic illicite des stupéfiants.  » Le rôle des Bureaux Centraux des pays membres est très grand surtout lorsqu’il s’agit exploiter les données et les informations essentielles dans la lutte contre la criminalité  » a-t-il ajouté.

L’intervenant a précisé que l’Algérie est le meilleur exemple dans l’exploitation positive de ses bases de données. Jurgen Stock a mis en exergue l’importance des la formation des spécialistes par l’organisation d’Interpol en coordonnant les efforts avec les autres pays à leurs tête l’Algérie. De son côté, le directeur de la Police judicaire, le contrôleur de police Ferag Ali a salué les moyens matériels et humains mis en place par le Directeur Générale de la Sûreté Nationale, général major Abdelghani , Hamel pour le bon déroulement de cette réunion.  » Selon nos analyses de la situation sécuritaire actuelle aux niveaux territoriales et international nous déduisons que les défis criminels auxquels nous sommes confrontés sont marqués par une grande complexité engendré par plusieurs facteurs notamment la propagation des crises internes dans quelques pays, mais aussi grâce à la mondialisation Le conférencier a mis l’accent sur les efforts fournis par la société internationale dans le but de trouver une réponse adéquate devant cette situation qui sont très limités suivant les résultats obtenus.

L’Algérie a franchi un cap important dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes et le terrorisme en mettant en oeuvres tous ses efforts pour renforcer la sécurité et la paix, deux revendications majeures dans la société policier international, dont l’organisation d’Interpol.  » La DGSN a mis en place une stratégie efficiente qui lui a permis de conserver toutes les priorités sécuritaires nationales en s’imposant dans la lutte internationale en coordination plus particulièrement avec l’organisation d’Interpol. Cette initiative sous l’égide la DGSN traduit parfaitement la vision globale et pertinente adoptée ainsi que la contribution efficace de la Sureté Nationale dans le domaine de la coopération policière internationale selon la stratégie prônée par la DGSN notamment en matière de perfectionnement des compétences humaines, l’acquisition des moyens techniques et les innovants et du strict respect des normes universelles des droits de l’homme.