Intérêt des Britanniques pour le marché algérien

Intérêt des Britanniques pour le marché algérien

Le marché algérien qui commence à peine à s’ouvrir, offre de nombreuses opportunités aux compagnies britanniques dans des secteurs clés de l’économie, estime Susan Haird, directrice générale adjointe de l’agence gouvernementale britannique de développement du commerce extérieur et de l’investissement, l’UK Trade & Investment (UKTI).

Dans une déclaration à l’APS, Mme Haird considère que son pays est aujourd’hui l’un des plus grands investisseurs en Algérie avec un montant de 1,4 milliard de livres sterling (3 milliards d’euros environ). Elle a assuré par ailleurs que le partenariat entre les deux parties a encore un potentiel d’évolution qualitatif d’autant que le marché algérien était « relativement inconnu des Britanniques en dépit du fait que ce pays est le plus grand en Méditerranée et le second en Afrique en termes de superficie ». « Mais il y a un très grand potentiel en Algérie et ce marché commence à peine à s’ouvrir », a-t-elle ajouté. Elle a souligné, dans ce contexte, que la mission de l’UKTI est d’orienter les compagnies britanniques vers les opportunités à saisir en Algérie.

Pour Mme Haird, il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie dans les secteurs hors hydrocarbures comme les infrastructures de base, la construction, l’environnement et l’eau, les ports et le rail.

Elle a également mentionné l’ingénierie, l’enseignement, la défense et la sécurité, les finances, autant de secteurs qui contribueront, dans une large mesure, à développer les relations commerciales et un partenariat solide. Elle a indiqué que l’Algérie est devenue un important fournisseur d’énergie du Royaume-Uni durant ces dernières années. Les exportations de l’Algérie vers la Grande-Bretagne se composent surtout de produits pétroliers et dérivés, de gaz naturel et de produits chimiques.

Par ailleurs, la Grande-Bretagne est l’un des principaux fournisseurs de l’Algérie en produits manufacturés, machines et équipements d’énergie, machines industrielles, véhicules, équipements de télécommunications. En 2009, les exportations de la Grande-Bretagne vers l’Algérie ont atteint 720 millions de dollars, alors que ses importations d’Algérie étaient à près de 1,2 milliard de dollars.

Z. M.