Le gouvernement a échoué dans la mise en application de son projet datant de 2008, qui consiste en l’interdiction des paraboles et des climatiseurs sur les façades des balcons. La décision relative à l’éradication de toute trace de ces appareils, est remise de nouveau sur le tapis en ce début 2013. Mais cette initiative sera-t-elle plus efficiente que la première tentative ? En effet, la wilaya d’Alger est décidée à » exterminer » toute trace de climatiseurs et de paraboles qui surplombent la quasi-totalité des immeubles de la capitale.
C’est du moins le cas pour la commune d’Alger Centre qui compte relancer le projet. Une décision qui s’inscrit dans le cadre de la note émanant du ministère de l’Habitat, interdisant la mise en place de ces assiettes paraboliques et des climatiseurs sur les façades et les balcons. Malgré leur prohibition formelle, les citoyens continuent d’y avoir recours. Dans certaines communes de la capitale, des immeubles ayant bénéficié de travaux de réhabilitation étaient dotés de relais, permettant de capter les chaînes étrangères. Hélas, peu de temps après, l’on assiste à un retour au point zéro, sans que les autorités locales ne daignent bouger le petit doigt. C’est le cas notamment de la commune de Bab El Oued.
Actuellement, à la première ville du pays, on dénombre pas moins de trois millions d’unités paraboliques. Pis encore, lors de la réception des nouvelles sociétés sociales, les relogés ont été interdits d’installer des paraboles sur les façades. Des agents chargés de contrôle étaient même mobilisés afin de veiller à l’application de cette directive. Bizarrement, l’on assiste, ces derniers temps, à un début d’anarchie inquiétant.
Par Kahina Sameur
