Cela fait déjà quelques mois que pouvoirs publics et concessionnaires automobiles se sont accordés pour interdire le paiement des véhicules avec de l’argent liquide.
Une décision prise avant la tenue du salon « autoexpo qui se tient jusqu’à la fin de ce mois à la Safex. Cela, contrairement aux autres salons précédents où l’on voyait des clients acheter jusqu’à une centaine de véhicules en payant cash (pour les revendre ensuite plus chers), cette-fois-ci les choses se dérouleront autrement.
D’ailleurs, l’Econews, persuadé que les ventes seront en baisse, a décidé de mener sa petite enquête vers la fin du salon pour voir le volume des ventes cette année comparée aux années précédentes. C’est à ce moment là justement que d’aucuns détermineront si blanchiment d’argent il y a eu ou non. Parce qu’avec ladite interdiction, il s’agira d’établir la traçabilité de la transaction.
« On s’est mis d’accord avec les concessionnaires automobiles sur le paiement des achats par le versement sur leurs comptes ou par chèques certifiés, en raison de chaînes interminables enregistrées l’année dernière aux stands du salon, des bagarres et de sommes importantes qui circulaient dans des sacs en plastique », a-t-il indiqué M. Mouloud Slimani, chargé de la promotion à la Safex.

Lequel a révélé que « certains visiteurs achetaient des véhicules et les revendaient sur place. Le même responsable a précisé que cette interdiction est respectée par les concessionnaires qui orientaient leurs clients pour leurs versements dans les banques ».
Le cas échéant, la Safex a décidé de sévir en interdisant la vente des véhicules lors des prochaines éditions, même si les concessionnaires font des offres alléchantes. Dès lors, nous avons constaté sur les lieux que les ventes ont beaucoup baissé. Dans une déclaration à notre consœur l’Agence presse service, M. Ramzi Kraria, conseiller commercial d’une entreprise spécialisée dans la commercialisation de véhicules de marques italiennes a indiqué que les ventes ont baissé lors des deux premiers jours du salon par rapport à l’année précédente en raison de l’application de cette mesure.
« Le client qui veut acheter en espèces un véhicule sur place, même s’il est parfois hésitant, on peut le convaincre, mais avec l’interdiction de l’achat au salon par cash, il en est dissuadé ».
Faouzia Ababsa