A l’approche de l’élection présidentielle, la classe politique intensifie son activité sur le terrain, comme pour ranimer une scène plongée dans l’immobilisme depuis les dernières élections locales voil bientôt une année.
Pour ce faire, les partis en proie à des mouvements de redressement et autres formes de fronde partisane, font des mains et des pieds pour remettre de l’ordre dans la maison, alors que d’autres formations émergentes annoncent d’ores et déjà la couleur, en perspective de la future présidentielle qui tarde à annoncer ses candidats.
En effet, le Front de libération nationale (FLN), réputé être l’école du pouvoir en Algérie, a extraordinairement mis fin à la crise qui le secouait, en propulsant Amar Saidani à sa tête.
Ce dernier aussitôt intronisé, n’a pas fait dans le détail en sillonnant les quatre coins du pays, dans une tentative de remettre le vieux parti sur rail et aborder la prochaine échéance présidentielle sereinement. Il avait initié pour ce faire, une nouvelle alliance stratégique avec Tajamou Amel Jazair (TAJ), en vue de soutenir le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
A ce propos justement, le Rassemblement national démocratique (RND), plongé lui également, dans une profonde crise intestine au lendemain de la démission de son leader charismatique, Ahmed Ouyahia, tente tant bien que mal, de gérer cet héritage en préparant, certes, dans la sérénité, son quatrième congrès, mais en l’absence d’une visibilité quant à l’identité de son futur patron.
Sa participation dans l’alliance balbutiante initiée par le FLN-TAJ, se précise tout de même, notammnt après les récentes déclarations de Miloud Chorfi, à partir de la wilaya de Tizi Ouzou, où il avait réitéré l’attachement du RND à la continuité du programme du chef de l’Etat, ce qui s’apparente à une mise au point aux allégations qui courent à son sujet sur la scène nationale.
Par ailleurs, les partis » émergents » nouvellement agréés font montre d’une grand dynamique sur la scène dans une tentative bien entendu de se placer et se positionner parmi l’échiquier politique. La palme revient incontestablement au TAJ d’Amar Ghoul, qui fait dans la mobilisation citoyenne en vue de la prochaine présidentielle.
Lors de la drnière rencontre qu’il a tenue avec les cadres et militants de son parti, il a lancé un appel à candidature à l’adresse des personnalités sages et charismatiques, pour prendre part à la prochaine échéance, question de » pimenter » cette échéance et susciter l’engouement nécessaire à sa réussite.
De son côté, le Front ds forces socialistes (FFS) vient de confimer sa volonté d’aller vers une coalition de la classe politique en perspective de la présidentielle, en avouant qu’ » il y a de la place pour un consensus entre les différents partis « , allusion faite à l’opposition bien entendu avec toutes ses composantes.
En outre, les partis traditionnellement présents sur la scène à l’approche de chaque échéance, ne dérogent pas à cette dynamique, l’on cite entre autres, le FNA de Moussa Touati, AHD 54 de Ali Fawzii Rébaine, ainsi que les formations d’obédience islamiste qui nourrissent également de fortes prétentions.
M. A. C.