Intelligence économique : Les cerveaux sont les propulseurs d’un pays

Intelligence économique : Les cerveaux sont les propulseurs d’un pays

Des pays comme la Chine, qui ont investi dans les ressources humaines, sont devenus aujourd’hui des puissances économiques.

La ressource humaine algérienne n’a besoin que d’un recyclage pour s’arrimer à la norme internationale. Une simple amélioration, mais qui est importante pour la réussite de l’économie algérienne quant, à dépasser la crise de la baisse des cours du pétrole et le passage vers un modèle économique qui n’est pas basé sur les hydrocarbures.

Le professeur d’économie et enseignant à l’université de Clarment en Californie Abdelhak Lamiri, est formel: pour devenir concurrentielles et capables d’exister à l’international, les entreprises algériennes, publiques et privées, doivent investir dans la ressource humaine. Dans son dernier ouvrage, La décennie de la dernière chance, Lamiri explique et donne des solutions pour sortir le pays de la dépendance aux hydrocarbures et les moyens d’arrimer l’entreprise algérienne à la norme internationale. Il s’agit plus d’une volonté politique que d’autre chose car l’investissement dans les ressources humaines est une question d’orientation et de stratégie politique. Rencontré à l’Insim, école privée de management à Tizi Ouzou, où il a animé une conférence, Abdelhakim Lamiri est revenu par les chiffres et sur les exemples de pays qui ont réussi la transition économique.

Des pays comme la Chine, qui ont investi dans les ressources humaines, sont devenus aujour-d’hui des puissances économiques. En chiffres, la comparaison est vite établie.

Les entreprises chinoises investissent 4% de leur budget dans les ressources humaines alors que les entreprises algériennes mettent uniquement 0,3%. La différence est vite constatée en matière de rendement de travail. Ce sont justement, des questions relatives à cette problématique de passage à une économie indépendante des hydrocarbures, basée essentiellement sur la formation des ressources humaines que nous lui avons posées. Dans cet entretien, Abdelhak Lamiri explique que l’Algérie a encore des chances de réussir cette transition, mais le temps est désormais compté.

Le gouvernement veut profiter de ces années qui restent avant l’assèchement des réserves de changes pour former ses ressources humaines seules à même de développer l’économie nationale.

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