Selon un rapport européen, l’Algérie a bénéficié de près de 340 millions d’euros entre 2007 et 2013, au titre de l’Instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP), inscrit dans le cadre de l’Accord d’association avec l’UE.
Dans le détail, le rapport du Centre d’information pour le voisinage européen révèle qu’un montant de 64 millions d’euros a été affecté à la poursuite du programme visant à soutenir la mise en œuvre de l’Accord d’association dans de divers secteurs, essentiellement par le biais des instruments de jumelage, tandis que 184,1 millions d’euros ont été affectés à la réforme de la justice, à la croissance économique et à l’emploi et au renforcement des services publics essentiels, au titre programme indicatif national (PIN) 2007-2010.
Concernant l’instrument de jumelage qui met l’expertise du secteur public de l’UE au service du renforcement des capacités de l’administration et des institutions algériennes, plus de quinze activités ont été lancées entre l’Algérie et l’UE depuis 2008, ajoute la même source. Cet instrument a favorisé la coopération dans divers secteurs parmi lesquels le commerce et l’industrie, l’agriculture et l’environnement, la santé, l’énergie et la gouvernance, note le même rapport.
Soulignant le renforcement des capacités en eau de l’Algérie, ses réseaux de distribution et l’amélioration de l’analyse et la surveillance de la qualité de l’eau, le document indique qu’en ce qui concerne le soutien à l’environnement, l’UE a également accordé par le biais d’un programme d’appui sectoriel dans le domaine de l’eau et de l’assainissement (30 millions d’euros) et d’un programme axé sur la protection environnementale des zones côtières (34 millions d’euros).
Dans le cadre du PIN de la période 2011-2013, l’UE a affecté également 10 millions d’euros à l’Algérie au titre de SPRING (Support for Partnership, Reforms and Inclusive Growth ou Aide au partenariat, aux réformes et à la croissance inclusive).
Conçu pour succéder aux programmes de coopération TACIS (pour les pays d’Europe orientale) et MEDA (pour les pays méditerranéens), mais avec des objectifs élargis et un budget accru, le programme PIN a été lancé en 2011 par l’Union Européenne à la suite de la révision de sa politique et de l’adoption d’une approche plus incitative en faveur du voisinage et dans le but d’offrir une assistance supplémentaire aux pays partenaires sélectionnés.
L’objectif principal de l’IEVP était de créer un espace de valeurs communes, de promouvoir la stabilité et la prospérité et d’intensifier la coopération et l’intégration économique et régionale, en couvrant toute une série de domaines de coopération, note la même source.
H.M