Institution du Prix national de lutte contre les violences faites aux femmes

Institution du Prix national de lutte contre les violences faites aux femmes

b1344d1781bcb234f10ceee2ecc24de2_XL_20741_theme5_620_350.jpg La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem a annoncé lundi à Alger l’institution d’un « Prix national de lutte contre les violences faites aux femmes » qui portera dans sa première édition sur le thème « La violence du point de vue religieux ».

A cette occasion, la ministre a présidé l’installation d’une commission chargée de récompenser les œuvres réalisées dans le domaine de la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette dernière aura pour mission d’examiner les œuvres scientifiques, sociales et culturelles, en lice pour le « Prix national de lutte contre les violences faites aux femmes » qui sera remis le 25 novembre de chaque année, coïncidant avec la célébration de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Cette initiative vise à « renforcer les efforts consentis par le gouvernement en matière de sensibilisation aux dangers de ce phénomène multidimensionnel » à travers l’adoption d’une stratégie nationale de lutte contre toutes formes de violence contre les femmes, aussi bien au sein de la famille qu’en milieu professionnel.

La ministre a souligné la nécessaire « implication des toutes les composantes de la société à cette entreprise en vue de consolider les mécanismes mis en place par le gouvernement dans ce sens ». Il s’agit en l’occurrence de l’adaptation de l’arsenal juridique aux développements qui surviennent dans la société dans le but de « lutter contre les stéréotypes à l’égard des femmes ».

Mme Meslem a rappelé plusieurs de ces mécanismes dont la création de centres nationaux d’accueil au profit des femmes victimes de violence ou se trouvant dans des situations difficiles, le développement de la formation spécialisée visant le renforcement de l’insertion professionnelle de la femme et la création du Fond national de pension alimentaire au profit des femmes ayant la garde de leurs enfants.

Elle a également rappelé que « l’Algérie s’est engagée en 2013 à respecter les 16 recommandations de l’ONU relatives à la consécration du principe d’égalité homme/femme ».