J. Boukraa
Cette journée d’études est une occasion pour les scientifiques de présenter et de confronter les points de vue sur leurs travaux récents ou en cours, relatifs aux domaines de prévision et climatologie. Selon les initiateurs de cette rencontre «De manière générale, les experts s’accordent sur l’idée d’augmentation très probable des épisodes de vagues de chaleur avec le réchauffement moyen et d’un changement très probable des événements pluvieux intenses, dans diverses régions. Les conséquences du réchauffement climatique sont, de plus en plus, visibles et « alarmantes » en l’Algérie, et sont observées sur la pluviométrie, la dégradation des sols et l’érosion côtière. « L’Algérie se trouve dans une région très vulnérable aux effets des changements climatiques. Ces risques émergents sont devenus, aujourd’hui, une réalité vécue. Plus de 13 millions d’hectares sont touchés par l’érosion. Les régions les plus affectées sont Sidi Bel-Abbès, Mascara, Mostaganem et Chlef ». Selon les spécialistes, les dangers sanitaires liés au réchauffement climatique, sont particulièrement le risque de déplacement des pathologies subsahariennes vers le Nord tel que le paludisme et de développement de maladies à transmission hydrique (typhoïde, hépatites virales, etc.).
Cette situation a poussé l’Algérie à établir une stratégie qui comprend des mesures concernant, entre autres, le développement des énergies renouvelables, la promotion de l’efficacité énergétique et des technologies propres, la rationalisation de la gestion des ressources en eau, la modification des pratiques culturales et l’introduction des normes d’émission au transport.