Institut culturel italien lance le cycle Federico Fellini : Le «plus grand réalisateur italien du XXe siècle» à l’affiche dès ce soir

Institut culturel italien lance le cycle Federico Fellini : Le «plus grand réalisateur italien du XXe siècle» à l’affiche dès ce soir

Écrit par Nadir Kadi

L’Institut culturel italien d’Alger annonce le lancement ce soir dans le cadre des «lundis du club» du «cycle Federico Fellini», réalisateur et scénariste incontournable du cinéma mondial, présenté par les organisateurs comme le «plus grand réalisateur italien» du XXe siècle.

Le programme de projection, devant se poursuivre jusqu’au 21 janvier, permettra la présentation au public algérien de  plusieurs films du cinéaste, disparu en 1993, mais aussi de retracer le parcours et   la nature de l’oeuvre de l’artiste et du «monde fellinien», explique-t-on. «L’Institut culturel italien consacre un cycle au plus grand réalisateur italien du XXe siècle Federico Fellini, le maestro aux cinq oscars», a-t-on précisé. Plusieurs films seront ainsi proposés, pour une «introspection» du monde «fellinien», à l’image de «Che Strano chiamarsi Federico : Scola racconta Fellini», «Sur les traces de Fellini», «I vitelloni», «La Strada», «Otto e Mezzo», «Fellini Roma», «Intervista», «La Dolce Vita», «Amarcord».

Pour ce qui est de la projection programmée ce soir, dont l’accès est gratuit «dans la limite des places disponibles et sous réservation par e-mail   iicalgeri.segr@esteri.it», il est prévu présenter le long métrage «Fellini Roma» réalisé en 1972, où il présente «la vie à Rome de 1930 à nos jours» dans une «fresque monumentale où réalité et fantasmes du réalisateur sont étroitement mêlés», expliquent les organisateurs du cycle. Le film, qui sera présenté dans sa version originale sous-titrée en français, est considéré comme l’un des plus marquants de l’œuvre de Fellini.

Le réalisateur, qui partage son regard particulier sur l’histoire et «l’atmosphère» de sa ville natale sous la forme de courts récits souvent inspirés de ses souvenirs d’enfance où la culture populaire romaine, n’avait, en effet, pas hésité à bousculer les codes du cinéma.