La société de gestion immobilière de l’Agence Nationale pour l’Amélioration et le Développement du Logement (AADL), Gest-immo, a récemment initié une vaste campagne d’élimination des diverses infractions et constructions anarchiques dans plusieurs de ses sites résidentiels.
Cette opération d’envergure vise à restaurer la propreté, la sécurité et l’esthétique des ensembles immobiliers gérés dans le cadre du programme de location-vente.
La campagne a ciblé spécifiquement la cité des 1400 logements (Q33) et la cité des 1290 logements (Zone C). Les agents de la filiale Gest-immo sont intervenus pour s’attaquer à l’une des infractions les plus courantes et les plus préoccupantes : l’installation illégale de réservoirs d’eau dans les parties communes des immeubles.
Réservoirs d’eau et parties communes : une menace pour la sécurité et la salubrité
Gest-immo a précisé que les réservoirs en question étaient installés à l’intérieur du hall des immeubles et dans les espaces communs, constituant ainsi une violation flagrante des règlements de copropriété et des normes de sécurité.
Ces installations non autorisées représentent non seulement une entrave au passage et une détérioration de l’aspect visuel des immeubles, mais elles peuvent également engendrer des problèmes de salubrité et de sécurité (risques d’inondation, surcharge des structures, etc.).
Gest-immo a souligné que ces actions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus de l’établissement. L’objectif principal est de préserver la propreté et la sécurité des ensembles résidentiels et de garantir des espaces décents et un cadre de vie agréable pour les résidents.
Modifications illégales : un danger pour les structures et une atteinte à l’harmonie urbaine
Alors que l’Agence Nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) intensifie ses efforts pour préserver la qualité de vie dans ses cités, un phénomène persistant vient continuer à compromettre l’intégrité architecturale et la sécurité des immeubles : les modifications illégales réalisées par certains résidents, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des logements.
Ces pratiques, de plus en plus fréquentes dans certains quartiers AADL, viennent s’ajouter aux infractions dénoncées à plusieurs reprises par les autorités.
En effet, Dans certains quartiers – y compris ceux dont la gestion a été transférée – les équipes ont constaté une recrudescence de transformations illégales. Il s’agit parfois de modification des entrées de logements, de percement de murs porteurs ou de changement de façades – des pratiques formellement interdites.
Selon un communiqué de Gest-immo, ces actes, souvent réalisés sans étude préalable ni autorisation, fragilisent les structures des immeubles et peuvent aggraver les risques en cas de sinistre, comme les incendies ou les séismes.
De plus, ils défigurent l’unité visuelle des cités AADL, conçues à l’origine avec un plan architectural précis visant à offrir un cadre de vie ordonné et homogène.