La mise en place de la structure de régulation des prix du sucre sera précédée par l’amendement de la loi sur la concurrence, nous a confié hier une source du ministère du Commerce. Le sucre étant un produit non subventionné est soumis à la loi de l’offre et de la demande, ce qui constitue une contrainte pour que l’Etat puisse intervenir, ajoute la même source.
Devant cette situation, le département d’El Hachemi Djaâboub a préparé un texte visant la révision et l’amendement de la loi sur la concurrence transmis aux services du Premier ministère pour approbation. La révision consiste à permettre à l’Etat d’intervenir dans les situations de hausse des prix de produits de consommation et des services afin de garantir une régulation et d’empêcher les situations de monopole.
Les marges bénéficiaires seront également réglementées dans le cadre de cette révision, a tenu à préciser notre source, sans pouvoir fixer d’échéances à ce projet. Mais, tenant compte de la situation du marché du sucre qui a connu une instabilité ces derniers jours avec une hausse inquiétante de cette denrée, il est fort probable que le gouvernement intervient dans les plus brefs délais, étant donné qu’il s’agit du pouvoir d’achat du citoyen et d’une matière indispensable pour certaines activités économiques.
Cette intervention fortement attendue devra permettre aux consommateurs d’avoir un soutien de l’Etat à l’instar des produits alimentaires, comme le pain, le lait et la semoule, ainsi que l’huile. Le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub avait même déclaré que l’Etat envisageait de relancer les industries agroalimentaires publiques, autrefois garants du pouvoir d’achat et de la disponibilité des produits de base.
F. B.