Inscriptions universitaires 2017 – M. Hadjar : « réduction de 6 à 4 du nombre des voeux proposés ».

Inscriptions universitaires 2017 – M. Hadjar : « réduction de 6 à 4 du nombre des voeux proposés ».
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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé samedi à Alger, la réduction de six à quatre le nombre des voeux proposés lors des opérations d’orientation et d’inscription des nouveaux bacheliers session 2017.

«Le nombre des voeux proposés aux étudiants passera de six à quatre et l’un des voeux doit comprendre une des filières de la formation du système «LMD», a indiqué M. Hadjar dans une allocution lors de la conférence nationale des universités.

Il a rappelé à ce propos, une série de mesures qui s’inscrivent dans le cadre de la dynamique des réformes initiées en prévision des opérations d’orientation et d’inscription des nouveaux bacheliers session 2017.

Il s’agit d’introduire des éléments du «mode d’orientation alternatif en fixant au préalable les moyennes d’inscription dans les différentes filières et spécialités et en informant les élèves de terminale de ces moyennes par le biais de campagnes de communication et d’information d’envergure à compter de janvier prochain dans l’ensemble des lycées du pays», a-t-il poursuivi.

M. Hadjar a insisté également sur «la révision des conditions d’inscription aux filières de baccalauréat en fonction des filières et spécialités universitaires et l’extension de la carte de formation à caractère professionnel en tant qu’objectif majeur de la réforme dans le but de renforcer la relation université-entreprise et de consolider l’employabilité des diplômés universitaires».

Concernant la révision du calendrier des inscriptions universitaires et le remaniement de ses étapes, il a affirmé que la première étape sera consacrée à la pré inscription, à l’orientation et à la réorientation alors que la seconde touchera le traitement des cas de transferts induits par le changement de circonscriptions pour assurer le maintien de spécialité choisie pour des raisons «justifiées et pertinentes» puis, a-t-il dit, interviendra enfin, l’inscription définitive au double plan administratif et pédagogique début septembre et l’entame des cours de la nouvelle saison.

Evaluant la numérisation des inscriptions définitives, il a estimé que cette expérience était «encourageante et doit être consolidée», relevant certains «dysfonctionnements et lacunes auxquels il faudra remédier» .

D’autre part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a noté que cette opération sera confiée à l’avenir aux établissements universitaires car la première aura été «centralisée».

Il a souligné d’autre part, l’élargissement du système numérique pour englober d’autres domaines de la gestion universitaire comme le suivi du cursus scolaire de l’étudiant, le parcours professionnel de l’enseignant chercheur et les mécanismes de gestion administrative et financière de l’entreprise outre celle des projets de recherche.

L’opération d’orientation des nouveaux bacheliers pour l’année 2016-2017 a été marquée par la réduction du nombre de voeux passant de dix à six et l’adoption d’un nouveau logiciel dont l’application a exigé la mise au point d’un réseau pour les établissements d’enseignement supérieur pour le opérations d’inscription et de transfert.

Par ailleurs, M. Hadjar a appelé les directeurs des établissements d’enseignement supérieur à assurer le succès de ces projets, souhaitant que ces derniers entament d’ici au mois de février prochain, le opérations d’«autoévaluation» sur la base du critère qualité.

L’élaboration des premiers rapports sur ces opérations est prévue en juin 2017, a-t-il fait remarquer avant de rappeler l’accompagnement des instances chargées du suivi du critère qualité en matière d’enseignement supérieur au niveau de l’Administration centrale.

Il a annoncé enfin, la création d’un groupe d’enseignants algériens «compétents» résidant à l’étranger chargés d’évaluer le système d’enseignement supérieur.


M. Hadjar: «certaines préoccupations des étudiants ont été prises en charge grâce au dialogue»

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé samedi à Alger, que son secteur est parvenu par le «dialogue et la concertation» à prendre en charge certaines préoccupations des étudiants qui étaient à l’origine de tension dans nombre d’établissements universitaires.

Dans une allocution lors de la conférence nationale des universités, M. Hadjar a indiqué que certaines préoccupations à caractère pédagogique ont été prises en charge, mettant en avant l’«importance du dialogue et de la concertation en tant qu’outil stratégique de prévention des différends et de règlement des problèmes en temps réel pour éviter leur aggravation».

Il a estimé également important de rester attaché au dialogue «dans le fond et la forme» en cette conjoncture marquée par une «tension» au niveau de certains établissements universitaires, soulignant la nécessité de «les prendre en charge et d’en traiter les causes pour préserver le bon déroulement des activités pédagogiques et scientifiques ainsi que la stabilité de l’université».

Lors d’une conférence de presse, M. Hadjar a qualifié certaines revendications soumises par les étudiants de «légitimes et logiques» alors que d’autres étaient «rédhibitoires comme la question de la retraite».

Entre autres revendications citées, figurent le recrutement des diplômés universitaires dans leur domaine de formation comme celui des hydrocarbures, de pharmacie et de médecine, l’organisation de stages pratiques et l’ouverture des études en Master au sein des écoles supérieures.  «Certaines revendications ayant trait aux volets pédagogique et organisationnel ont été prises en charge dans l’attente d’examiner le reste des revendications», a-t-il encore dit.

Il a précisé à ce propos, qu’une rencontre avait regroupé jeudi dernier, des étudiants de pharmacie et de chirurgie dentaire avec des cadres du ministère pour trouver des solutions aux problèmes qui restent encore en suspens.

D’autre part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a réitéré son appel en direction des cadres de son secteur les invitant à «consolider l’écoute, promouvoir le travail de proximité et renforcer les canaux du dialogue et de la concertation avec les représentants de la famille universitaire parmi les enseignants, étudiants et employés afin de résoudre les problèmes en suspens et traiter les tensions éventuelles».

S’exprimant sur les demandes de création d’universités privées en vertu de la promulgation d’un cahier des charges régissant ces dernières dans le journal officiel, il a précisé n’avoir à ce jour reçu aucune demande à ce sujet».

Les universités privées «ne peuvent détenir un quota de plus de 10% du total des universités du pays et par conséquent le nombre ne saura dépasser entre 10 à 15 000».  Par ailleurs, cinq conventions entre l’université de formation continue et d’autres universités à travers le pays ont été signées afin de garantir une formation Master à distance.

Selon M. Hadjar, la formation à distance donnera lieu dans un premier temps, à une licence en Master dans la spécialité puis englobera par la suite une licence et doctorat ce qui permettra la réduction du coût de la formation dans ce secteur.