Inondations : appel à l’exploitation de méthodes modernes

Inondations : appel à l’exploitation de méthodes modernes

BLIDA – Les participants à une journée d’étude sur l’eau et l’environnement, organisée mercredi à l’université Saàd Dahlab de Blida, ont souligné la nécessité d’une orientation vers l’exploitation de techniques modernes pour faire face aux risques liés aux inondations.

Les procédures préventives classiques engagées annuellement par les services compétents en perspective de la saison hivernale (nettoyage et entretien des regards et autres réseaux d’évacuation, entre autres), « sont insuffisantes pour faire face au risque d’inondations », a assuré Mohamed Reda Khouli, de l’université de Blida. Il a cité l’exemple de la wilaya de Constantine, qui a enregistré d’importantes inondations en début de saison hivernale, en dépit des mesures préventives entreprises par les responsables locaux.

Son confrère Haddad Amine a appelé, de son côté, à s’aligner aux nouvelles techniques utilisées dans de nombreux pays développés, citant parmi les procédés en vigueur, la réalisation d’installations pour la collecte des eaux de pluies, en vue de les transférer plus vers les barrages ou les destiner à d’autres usages.

« Cette méthode a déjà prouvé son efficacité dans la wilaya de Ghardaïa », a-t-il relevé. Pour sa part, le directeur de l’unité locale de l’Office national d’assainissement, Hocine Attar, a fait cas de l’acquisition dernièrement, par son unité, d’une  » pompe moderne », capable de pomper un volume d’eau pompé dépassant les 1000m3/H.

Sachant que le volume d’eau pompé par les pompes classiques ne dépasse pas 500M3/H. M. Attar a souligné la contribution efficiente de cette nouvelle pompe dans la facilitation du travail des équipes d’intervention sur le terrain. A titre indicatif cette pompe a été d’un grand apport dans le pompage des eaux de pluies ayant inondé l’autoroute Est -Ouest la fin octobre dernier, a-t-il signalé.

Les participants à cette rencontre, qui ont fait le déplacement de nombreuses wilayas du pays, dont Boumerdes et Ain Defla, ont également souligné l’importance des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens, des industriels et autres acteurs du secteur agricole, dans la persévération de la ressource hydrique de la pollution.

Organisée par le Département des sciences de l’eau et environnement de la Faculté de technologie de l’université de Blida, cette rencontre a, également, vu la participation de l’EPIC Mitidja Nadhafa et de l’Office national d’assainissement.