Innovation: Un robot «parkingueur»

Innovation: Un robot «parkingueur»

Laisser sa voiture à l’aéroport pour partir en voyage relève souvent du casse-tête, surtout lorsqu’il s’agit de trouver une place rapidement, sans risque de dégradations et relativement proche du terminal. L’Aéroport de Lyon en France, qui connaît bien cette problématique, propose donc une alternative inédite avec Stan, un robot-voiturier autonome.

A Lyon, le flux de passagers est de plus en plus important pour l’aéroport Saint-Exupéry, deuxième aéroport régional français. Fort de ce constat, la direction a fait appel à une société, Stanley Robotics, pour proposer un nouveau service à ses voyageurs qui empruntent leur véhicule pour venir prendre l’avion : un robot qui gare votre voiture de façon autonome. Stan, le nom de ce petit robot «made in France», fonctionne donc assez simplement. Il suffit de réserver à l’avance sa place de parking en ligne, puis de se présenter sur le parking P5+, en partie dédié au service. 12 boxes sont à disposition pour déposer son véhicule, puis le récupérer à la fin de son voyage.

Une fois le véhicule déposé dans le box et verrouillé, le propriétaire peut prendre une navette gratuite pour son terminal tandis que le petit robot-voiturier vient prendre en charge la voiture sur sa plateforme, puis va la ranger sur le parking. Un des avantages promis par le service est le gain de place puisque les voitures sont serrées au maximum, sans avoir besoin d’ouvrir les portes ni de grandes voies de circulation pour manœuvrer.

Mais les douze box prennent toutefois une certaine place sur le parking, on peut donc douter de cet argument. En revanche, on évitera forcément les coups de portière de certains maladroits… La pollution est aussi limitée puisque le robot est entièrement électrique et que les véhicules thermiques des voyageurs ne tournent pas pendant de longues minutes. Le ballet de robots-voituriers sur ce parking devrait, pour l’instant, être limité puisque l’entreprise annonce environ 500 places pour sa mise en fonctionnement à la fin du mois de mars.

L’expérimentation ayant été concluante depuis janvier 2018, l’objectif est donc, à terme, d’augmenter la capacité jusqu’à 6 000 places. Il n’est pas exclu que le service soit ensuite développé dans d’autres aéroports, comme à Londres-Gatwick dès cet été.