Un investisseur engagé dans l’aménagement d’un camping à proximité de la plage Kheloufi 1 de Zéralda, sur une surface de 5000 m2, est confronté à de grosses entraves bureaucratiques, au niveau de l’APC et de la wilaya déléguée. Ayant ficelé son projet sur la base d’un cahier des charges préétabli, il a déjà accompli toutes les procédures réglementaires, obtenu les avis favorables des administrations concernées, présenté un plan d’aménagement et consenti au versement des redevances au profit du service des Domaines pour chaque année d’exploitation. Malheureusement à ce jour, le promoteur ne parvient toujours pas à le faire démarrer. Pourtant, l’initiative n’est pas solitaire. Elle est inscrite dans le cadre d’une démarche globale du ministère du Tourisme.
La tutelle a, en effet, programmé la création de campings dans l’ensemble des agglomérations côtières dans l’objectif de développer des structures légères qui serviront d’appoint à l’hébergement, qui souffre d’un grand déficit durant la saison estivale. C’est encore une fois un cas illustratif de la mauvaise coordination entre le département du Tourisme et les collectivités locales dans la concrétisation de la politique sectorielle. Conséquence : les promoteurs de projets de tourisme sont non seulement découragés par la bureaucratie, mais perdent aussi de l’argent… beaucoup d’argent.