Ne trouvant pas preneur dans le camp de l’opposition qui continue de bouder son offre, Saâdani pense peut-être trouver l’alternative à ce rejet en allant prêcher toute l’utilité et le bons sens de cette initiative chez les organisations de la société civile. Hier, le dirigeant de l’ex-parti unique s’est montré particulièrement insistant sur «la nécessité d’impliquer les organisations de la société civile dans cette initiative».
Pour ce qui est de la position du RND, ancien allié objectif du FLN au sein la coalition présidentielle avant son éclatement, Saâdani explique que «l’initiative est ouverte à tous et le RND fait partie de dizaines de formations politiques et peut user, lui aussi, de son libre arbitre». Comprendre : avec ou sans le RND, le FLN ira jusqu’au bout.
D’autre part, le SG du FLN, lors de cette conférence sur le 1er Novembre, a saisi l’occasion pour revenir sur les crimes coloniaux commis en Algérie.
Il estime que la reconnaissance par la France des crimes commis contre les Algériens durant la présence française en Algérie «constitue, avant tout, une reconnaissance morale».
Saâdani a indiqué que «si la France veut maintenir l’éthique dans sa République, elle se doit de reconnaître ses crimes commis contre les Algériens». «Qu’ils soient historiens ou responsables, les Français doivent reconnaître les crimes commis par leur pays durant la colonisation de l’Algérie», a-t-il martelé.